Le boycott de la session parlementaire, l’affaire Dangnivo, la création du Fdd, l’établissement de la Lépi…sont autant de sujets dont a débattu Maitre Magloire Gnansounou, premier Secrétaire Général du Parti Communisme Maxisme Léninisme du Bénin (Pclmb). C’était dimanche 31 octobre dernier sur le plateau « Question d’Actualité » de Golf Tv.
« Ils veulent manifester pour montrer à l’impérialiste leur mécontentement quant à son choix qui a porté sur le Président Boni Yayi» a affirmé maître Magloire Gnansounou premier Secrétaire Général du Parti Communisme Marxisme Léninisme du Bénin (Pclmb), pour expliquer le boycott par les députés, de l’ouverture de la session budgétaire jeudi dernier à l’Assemblée Nationale. Reçu par Golf Tv sur «Question d’Actualité » du dimanche 31 octobre 2010, il a donné son point de vue par rapport aux nombreux faits qui défrayent la chronique. « Il faut qu’il y ait précipitation, il faut qu’il y ait détermination » conçoit le Sg du Pclmb en ce qui concerne le déroulement de la Lépi au Bénin. L’homme qui reconnait que tous n’est pas limpide dans l’établissement de la Lépi accepte qu’elle continue même si c’est dans un climat de marche forcée. Car exprime t-il « le danger du comptage à la main est plus grand ». Abordant l’affaire Dangnivo, il a loué l’abnégation et la détermination de la Fesyntra-Finances avant de préciser que l’opposition voulait l’utiliser pour faire partir du pouvoir le Président Boni Yayi. A en croire ses propos le Bénin a échappé de peu il y a quelques semaines à un nouveau coup d’Etat. « Je ne peux pas faire partir du Fdd, c’est un front pour la défense de la dictature » déclare maître Magloire Gnansounou à propos de la création du Fdd. Il continue en expliquant que ce qui uni les acteurs de ce front aussi bien que ceux de l’Union fait la Nation (Un) est moins grand que ce qui les divise. Il ajoutera que la Rb représente un danger permanent pour ses partenaires de l’Un. En faisant un décryptage de la crispation de la tension politique il prévoit à l’horizon une guerre civile si rien n’est fait par les acteurs politiques pour ramener la balle à terre. De deux maux ont choisi le moindre, c’est l’analyse qui a amené le Sg du Pclmb d’opter pour Yayi Boni en 2011.
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