(Le maire Ahanhanzo suggère un forum national pour évaluer le chemin parcouru)
Inexorablement, la réalisation de la Lépi poursuit son chemin. Hier, c’est la ville d’Abomey qui a accueilli les officiels de la Mirena et de la Cps-Lépi pour le lancement de la 3ème phase qui est celle de l’enregistrement des données biométriques dans les départements du Zou et des Collines.
1075 opérateurs kits séjournent depuis hier dans les départements du Zou et des Collines afin d’enregistrer les données biométriques des populations de cette localité du Bénin. Cette opération compte pour la troisième phase de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Lancée dans une ambiance euphorique que seuls les Aboméens savent entretenir pour marquer leur adhésion, elle n’a pas néanmoins manqué de susciter certaines inquiétudes exprimées par le maire de la cité historique. Blaise Ahanhanzo-Glèlè souhaite que l’article 21 de la loi sur le Rena et la Lépi qui définit les relations entre avec les élus locaux soit mis en application. En ce sens que les propositions des Chefs d’arrondissement soient prises en compte et qu’eux-mêmes soient impliqués dans le processus. Il a également souhaité que les kits soient très bien sécurisés pour éviter d’éventuels désagréments. Tout en reconnaissant les avantages liés à une liste électorale permanente informatisée (Lépi), il a toutefois émis le vœu qu’un forum national soit organisé pour évaluer le processus à mi-parcours. Ainsi, pourrait-on apporter les corrections nécessaires à une bonne Lépi. Estimant les inquiétudes du maire légitimes, le Superviseur général de la Cps-Lépi, Nassirou Arifari-Bako rassure de ce que tous les couacs auront des solutions. Mieux, face à l’inquiétude du délai, ce dernier fait remarquer que la loi sur la réalisation de la Lépi, ne stipule nulle la date de son utilisation. Il ajoute qu’à la date du 31 décembre, si le chantier de la lépi n’était pas clos, un délai supplémentaire allait être sollicité pour son achèvement. Le Superviseur général fera également remarquer que la Lépi, instrument électoral et de développement, n’a ni coloration politique ni religieuse, mais un choix du peuple. Du fait que c’est une loi votée par 78 députés sur 83. C’est pourquoi, il a invité tous les partis politiques à sonner la grande mobilisation de leurs militants. Aussi, a-t-il sollicité l’implication des conducteurs de taxi-moto dans la sensibilisation des masses. Quant au préfet des départements du Zou et des Collines, il a affirmé l’adhésion totale de ses administrés à la Lépi. Rappelons que le maire Blaise Ahanhanzo-Glèlè est le premier à avoir été enregistré.
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