(La Cour suprême déboute le Parquet)
Depuis vendredi dernier, il goûte au bonheur dans la chaleur familiale. Lui, c’est Simon Pierre Adovèlandé. Depuis plus de 300 jours, il était en détention à la prison civile de Cotonou. Ses ennuis avec la justice ont commencé, le 25 décembre 2009. Alors que la fête de la nativité battait son plein, jour où dit-on, Jésus est né, il a été interpellé.
La justice lui reprochait sa gestion d’un prêt contracté auprès de Shelter Afrique et le Fida alors qu’il présidait aux destinées du Conseil d’administration de Groupe Bethsaleel Building (Gbb). C’est ce passé qui l’a rattrapé devrait-on dire. Mais une fois dans les mailles de la justice celui qui occupait au moment de son arrestation les fonctions du coordonateur du Millenium challenge account (Mca-Bénin) était présenté comme une victime de ses ambitions politiques, celle de vouloir briguer la magistrature suprême en mars 2011 contre l’actuel locataire du palais de la Marina, le président Boni Yayi. Là encore, tout reste à prouver. La seule chose qui est certaine, ce que la Parquet s’est opposé il y a quelques mois à sa mise en liberté provisoire sous caution, ordonnée par le juge en charge de l’affaire. Le parquet a interjeté appel sur la caution sans préciser exactement ce qui constituait les griefs. Mise en demeure à plusieurs reprises par la Cour suprême, le parquet n’a pas cru devoir apporter les précisions adéquates. La Chambre d’accusation a dû conclure à la forclusion, selon l’un des avocats de l’intéressé. Et confirmant par la même occasion, l’ordonnance du juge. C’est ainsi que depuis vendredi dernier, Simon Pierre Adovèlandé jouit de la liberté d’aller et venir.
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