(La mairie envisage un gros parc pour régler le problème) Ils sont devenus les maîtres de la ville. Difficile de circuler désormais sur plusieurs voies importantes sans les croiser en grand nombre. Le spectacle est encore plus désolant sur les voies qui avoisinent le Port autonome de Cotonou. Titans longs, camions de toutes les dimensions, serrés les uns derrière les autres et à perte de vue. De Missèbo au carrefour « les trois banques », de la mosquée centrale de Zongo à la Place de l’Etoile Rouge, sur la grande voie qui longe le Port de Cotonou et ailleurs, le désordre est presque parfait.
Les chaussées sont à peine visibles sous ces centaines de gros porteurs qui y stationnent désormais en permanence. C’est à croire à une nouvelle mesure prise en la faveur. Mais la vérité est que les conducteurs de ces véhicules lourds s’adonnent à volonté à cette pratique, selon plusieurs sources. Sur le terrain, ils semblent pourtant avoir bien d’autres raisons. Abou Adam, conducteur de nationalité nigérienne, évoque la récente décision prise par la douane béninoise qui consiste à mettre directement en consommation certaines marchandises qui transitent par le Port de Cotonou, destinées au Niger. Cette décision ayant suscité la colère des transporteurs nigériens, à le croire, ils préfèrent pour le moment abandonner leur gros-porteurs dans la ville, dans l’espoir, que la douane béninoise reconsidère sa position. Les grands travaux d’aménagement actuellement en cours dans l’enceinte portuaire seraient également venues aggravées la situation. Reste que d’autres sources parlent également des nouvelles taxes de stationnement à l’intérieur du Port et les « nombreux faux frais » pour tenter de justifier l’envahissement de Cotonou par ces gros porteurs.
L’autre face de la médaille est que cette situation a accentué les désagréments des usagers de la route. L’encombrement que créent ces gros porteurs sur les voies ne permet guère aux petits véhicules de bien circuler. Les embouteillages aussi ne sont pas moindres. Se rendre tôt au service dans les environs du Port de Cotonou n’est plus du coup aisé. C’est un calvaire inédit pour les nombreux cadres, fonctionnaires, opérateurs économiques et autres particuliers qui empruntent ces voies.
Du côté de la mairie de Cotonou, la question préoccupe au plus haut niveau. Selon le 3ème adjoint au maire de Cotonou, Christian Sossouhounto, en charge du dossier, les études seraient déjà presque terminées quant au projet de construction d’un parc spécial des gros porteurs qui circulent à travers Cotonou. Il devrait en contenir jusqu’à environ 400 et offrirait toutes les conditions idéales requises. Conscient que leur encombrement actuel des voies et artères de Cotonou est source de plusieurs désagréments pour les populations de la ville, Mr Sossouhounto les invite à la patience. Le bout du tunnel n’est plus loin, rassure-t-il.
rtionsG�as������s les explications de Claudia Amègankpoe, Directrice exécutive de l’Ong, plusieurs autres mesures sont en vue pour l’amélioration des conditions d’adaptation des populations aux changements climatiques. Tel est le problème majeur de Grand-Popo, selon elle. Et dans ce sens, a-t-elle expliqué, des études ont été déjà faites sur la vulnérabilité des populations de Ouidah et de Grand-Popo. Il est mis en place par Eco-Ecolo, un plan d’action qui prend en compte plusieurs secteurs dont l’environnement, la santé, l’eau, la sécurité alimentaire, l’énergie, etc. Ce plan sera exécuté en six projets pour un coût global de 530.000.000 millions de francs Cfa.