Commission de suivi de la filière des véhicules d’occasion: des membres écartés crient à l’exclusion

(Le ministre Badarou interpellé) La filière des véhicules d’occasion va-t-elle guérir un jour de ses nombreux maux ? Depuis l’avènement de Boni Yayi au pouvoir en 2006, ce dernier a promis de réformer la filière mais malheureusement les choses ne se passent toujours bien. Et pour cause, la commission mixte chargée du suivi de cette filière est gérée avec la discrimination d’une frange des membres.

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Les vieux démons poursuivent toujours la filière véhicules d’occasion. Yayi avait cru bien faire en prenant le décret N°024/Pr/Cab du 23 Août 2006 pour mettre sur pied un comité chargé de suivi de la réforme de la filière des véhicules d’occasion. Ce comité est composé des ministres du Développement, des Finances, de l’Intérieur et des cadres de ces ministères et du Palais. Il est présidé par le ministre Koupaki. Ce comité est appuyé par une commission mixte chargée de suivi de la filière des véhicules d’occasion. Celle-ci comprend les représentants du Port autonome de Cotonou, de la Douane, de la Police nationale, du Cncb, des gestionnaires de parcs de vente de véhicules d’occasion, des importateurs, des syndicalistes du secteur portuaire, des cadres des ministères concernés. Elle est dirigée part le ministre des transports maritimes et des infrastructures portuaires  Issa Badarou Soulé. Au début, les choses allaient bien au sein de cette commission qui se réunissait tous les jeudis au ministère. Mais depuis un certain moment, sans raison préalable, des membres de cette commission ne sont plus convoqués à cette réunion. Or, c’est cette commission qui doit statuer sur les nombreux sujets brûlants du secteur.  Tout se passe comme si le ministre Badarou a choisi ses propres collaborateurs et en écarte les autres. Les décisions sont prises à l’insu de ces acteurs qui sont surpris de voir que le comité de suivi délivre des agréments. Qu’en est-il des réformes engagées ? La commission mixte a-t-elle été dissoute entre temps et par qui ? Les nombreuses tentatives pour avoir le son de cloche du cabinet du ministre Badarou ont été vaines. Le ministre Koupaki et le Chef de l’Etat sont interpellés pour faire respecter la légalité.

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