La Fédération des syndicats de l’éducation nationale (Fésen) exécute une grève d’avertissement de 24 heures demain sur toute l’étendue du territoire nationale. Le secrétaire général de la Fésen Eustache Zinzindohoué condamne la non parution jusqu’à ce jour des actes de promotion de reclassement, d’avancement et de reversement en agent permanent de l’Etat ou en agent contractuel de l’Etat depuis trois ans.
Il fait observer que cela engendre beaucoup de dégâts humains dans les rangs des enseignants de la maternelle, primaire et du secondaire ainsi que dans leurs familles. Pourtant, la commission de promotion à la fonction publique a travaillé durant toute l’année 2009 et pendant le premier semestre de 2010. Résultat, elle a déposé le projet d’arrêté d’acte de reversement, mais jusqu’à présent rien n’est fait. Or, d’habitude, l’acte sort trois mois au plus après et le reversement est fait. A titre d’exemple, les cas du mois de Janvier continuent de traîner. Zinzindohoué confie que pour ces raisons, la Fésen exige la parution immédiate des actes suivis des reversements. La Fésen revendique aussi le reversement immédiat des retenues sur salaires constatées sur les fiches de paie, la fin du mois d’Octobre. En effet, des enseignants ont constaté des retenues de 15000 à 20000Fcfa sur leur salaire. Dans sa motion de protestation adressée au gouvernement, la fédération est revenue sur la valorisation de la fonction enseignante ; selon ce secrétaire général, le gouvernement fait deux poids deux mesures dans ce dossier. Car, la valorisation de la fonction enseignante est un dossier unique et devrait être exécuté de façon unique de la maternelle et ce, jusqu’au supérieur. Mais, à la grande surprise de tous, fait remarquer Zinzindohoué, seul le secteur universitaire a connu l’application des dispositions de la revalorisation. Sur ce point, la Fésen exige la revalorisation de la fonction enseignante à la maternelle, primaire et secondaire.