LEPI : de gros soucis en vue pour les opérateurs kits indélicats

Le superviseur général de la Commission politique de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cps-Lépi), le député Nassirou Bako-Arifari, a menacé mardi dernier au cours d’une séance de travail à l’hôtel Nifur de Bohicon de traquer, d’arrêter et de faire juger  les opérateurs kits indélicats qui enfreignent aux règles et à la réalisation de la 3è phase de la Lépi dans le Zou.

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Cette séance de travail a réuni autour de l’honorable Bako-Arifari le rapporteur général de la Cps, Domitien N’Ouémou, et Me Agathe Affougnon Ago, membre Cps et superviseur départemental Zou/Collines ainsi que les responsables communaux des démembrements de la Cps, du Ministère Chargé des Relations avec les Institutions et de la Mission du Recensement électoral national approfondi (Mirena) du Zou. Selon le superviseur général de la Cps, l’objectif de cette réunion est de réduire autant que possible les obstacles à l’avancée suivant le chronogramme deux semaines après le lancement de la 3è phase de la réalisation de la Lépi dans le Zou. « C’est donc le moment de faire un bilan à mi-parcours, de prendre des résolutions pour avancer, pour corriger et pour permettre à ce que à la fin de la période impartie, que le plus grand nombre soit effectivement enregistré » a-t-il dit à l’ouverture de la séance. Prenant la parole au nom de ses paires, le coordonnateur départemental de la Mirana, Yves Adjavon, a présenté dans un premier temps les statistiques pour le département du Zou à la date du 6 Décembre 2010. Selon lui, 64,6% des populations du Zou se sont déjà faites enrôler, soit  66,25% à Abomey, 67,91% à Agbangnizoun,  61,82% à Bohicon, 76,02% à Covè,  60,17% à Djidja, 59,96% à Ouinhi et 70,63% à Zogbodomey. Il a par la suite présenté les difficultés techniques et politiques rencontrées sur le terrain. Elles ont noms : l’absence épisodique de certains acteurs impliqués dans le processus tels que les Délégués au recensement d’arrondissement et les consultants, les retards dans l’ouverture des centres de collecte dans tout le département, des kits et accessoires défectueux, le manque de kits dans certaines communes, le manque de pièces de rechange pour réparer les appareils et autres générateurs, l’absence sur le terrain et l’inefficacité des agents chargés d’assurer la maintenance des kits. Il a révélé que certains opérateurs kits font des prises de vue à leurs amis sur les appareils et d’autres rentrent chez eux avec. Le problème de paiement des salaires à temps et à bonne date des différents acteurs impliqués dans la réalisation de cette 3è phase de la Lépi dans le Zou n’a pas été occulté par le coordonnateur départemental. Il n’a pas manqué aussi de louer la collaboration des élus locaux des différentes communes de son département. Le superviseur général de la Cps-Lépi a recensé toutes les difficultés énumérées et a promis à l’assistance qu’elles seront aplanies dans les tout prochains jours pour l’atteinte de l’objectif fixé. « Les kits et accessoires sont déjà commandés et nous seront livrés dans les prochains jours ; tout ce que vous avez énuméré comme problème aura une solution, même le problème de salaire posé … » a laissé entendre Monsieur Bako-Arifari. A l’endroit des opérateurs kits indélicats, il a été formel : « les OP kits indélicats et récalcitrants seront traqués, arrêtés et jugés ». Initialement prévues pour prendre fin le 12 décembre 2010, les opération d’enregistrement des données biométriques prendront plutôt fin le 15, suite au retard observé au démarrage. A en croire le superviseur général de la Cps-Lépi, une prorogation n’est pas exclue au cas où l’objectif visé ne serait pas atteint.

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