Les microcrédits à l’heure de la pérennisation

Le Fonds national de la micro finance organise le vendredi 17 Décembre prochain la deuxième journée national de la microfinance. En prélude à cela, le directeur du fonds national de la microfinance Komi Koutché a rencontré la presse vendredi dernier pour  leur expliquer les tenants et les aboutissants de cette rencontre. Présentant cette rencontre, Komi Koutché a affirmé qu’elle permettra de passer aux peignes fins le parcours, le parcours, les acquis, les insuffisances et les projets d’avenir du Fonds national de la microfinance. Pour cette rencontre de haut niveau, dix huit professionnels chevronnés sont attendus. Plusieurs communications seront présentées suivies de débats sur les options stratégiques du Fnm. Les acteurs de la microfinance au Bénin et les experts internationaux indépendants de jeter un regard critique sur la mission accomplit par la Direction nationale de la microfinance. Selon le Dg Koutché, la microfinance a connu deux phases, une expérimentale de 2006 à 2008 où le Fonds a connu des événements heureux mais aussi malheureux. La seconde période est celle de la mise en place d’outils solides de gestion marquée par des innovations alléchantes. Parlant de l’envergure de la microfinance, il explique qu’elle compte environ deux millions de personnes dont 1,3 millions de personnes pour le Fnm seulement. Hormis les micros crédits aux plus pauvres, le Fnm intervient dans le refinancement des institutions, dans le mécanisme d’appui au financement des activités agricoles.Le Fnm bénéficie pour cela de l’appui technique de plusieurs partenaires comme la Boad, le Pnud, la Bidc, la Bid, l’Afd…Ce qui lui permet de financer le fonds de la facilitation.  L’autre acquis du Fnm est que tous ces états financiers sont certifiés et ceci un gage pour réussir à la certification Iso. Mais, les micros crédits ont –ils réellement lutter contre la pauvreté ? Le Dg Komi Koutché précise que selon une étude réalisée, 55% des bénéficiaires affirment que ces crédits ont contribué à les aider à se soustraire à la pauvreté mais que le niveau de satisfaction des bénéficiaires varient que l’on soit dans une ville ou un village.

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