Cotonou: des bœufs en divagation sèment la zizanie à Agla

(Les populations locales en colère, menacent de les exterminer) Le fait est devenu habituel au quartier  Agla à Cotonou. Des bœufs de grand gabarit déambulent régulièrement  dans les rues et sur les voies locales, chassant et  dévastant tout sur leur passage. Au quartier Agla, à  Cotonou, de gros bœufs et de grosses vaches participent à la vie locale dans un désordre indescriptible. Ils envahissent au quotidien la voie principale qui mène aux feux tricolores de Casse-auto, en passant par l’Eglise Catholique Saint Pierre-Paul. Ces bœufs, comparables à des  zébus   renversent sur leur passage des marchandises des «bonnes dames». «Ils ont écrase hier mes bananes» se désole Miminon la quarantain.e. Vendeuse de  fruits et denrées diverses,  elle est installée  non loin de l’Eglise Catholique. A quelques mètres de celle-ci, une deuxième dame confie, la mine effarée : « Ces bêtes ont déstabilisé  avant-hier mon étalage d’essence et m’ont fait perdre 60 litres d’essence. Et je continue à ce jour d’aller a la recherche de leur propriétaire». Les plaintes liées aux dégâts que cause le passage de ces bêtes aux usagers de la voie, sont  toutes tombées dans des oreilles de sourd. Selon des témoignages,  ces bœufs aux cornes de pioche ont  aussi cassé des vitres de véhicules. La victime se serait plainte au commissaire, après avoir cherché en vain leur propriétaire. Des entretiens  avec des habitants du quartier,  il en découle qu’aucun dégât causé par ces bœufs n’est  encore réparé. Il y a un groupe de  bœufs  qui  appartiendraient à un certain  Dadjê. Les zébus seraient la propriété d’un certain Clément. Le chef du quartier Agla, Gisèle Agblo,  affirme avoir déjà demandé au chef de l’arrondissement de régler ce problème. Mais   ce dernier lui aurait confié qu’il a déjà  interpellé les propriétaires. Ceux-ci, à leur tour,  auraient alors rassuré,  annonçant  qu’ils sont entrain d’aménager des lieux appropriés pour les parquer.  Après plus de deux ans d’attente, les populations  ne croient plus à ces promesses et menacent de tuer tous les bœufs, d’ici peu.

Faute d’enclos propres à eux, ces bœufs défèquent et urinent partout dans la zone, créant des odeurs nauséabondes  qui irritent davantage  la colère des populations. Aucun berger ne les dirige. Ils broutent partout où il y a  la moindre herbe.   Tout autour d’un domicile où   habiterait  l’un des propriétaires,  le désordre est encore plus visible.  Les défécations ont transformé l’endroit en une véritable ordurerie  et repousse tout visiteur. 

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