Présidentielle 2011: Victor Tokpanou partant

Après  Adrien Houngbédji, Abdoulaye Bio Tchané, Irénée Agossa, Marcel Gbaguidi  et Marie Elise Gbèdo, c’est le tour de Victor Tokpanou ancien ministre de la justice de Yayi de déclarer officiellement sa candidature à la présidentielle de 2011. C’était ce samedi sur l’aire de jeu de la mairie d’Abomey-Calavi.

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Moment de liesse populaire ce samedi à Abomey-calavi. Et pour cause, Victor Tokpanou déclarait sa candidature à l’élection présidentielle de février prochain. L’aire de jeu aménagé à cet effet était devenue trop exigüe pour contenir les nombreuses  délégations de jeunes et de femmes venues de tous les arrondissements de la commune, lui témoigner leur soutien indéfectible. Chanson folklorique et danse étaient au rendez-vous. C’est dans cette atmosphère de fête que le précurseur de l’Union Sacrée des Forces Démocratiques (USFD) a annoncé sa vision et ses ambitions pour le peuple béninois. Victor Tokpanou dans sa déclaration a passé en revue l’article 44 de la constitution du 11 décembre 1990, article qui énumère les critères pour être éligible. Il estime qu’au-delà de ces critères, il faut avoir aussi des idées originales et un bon projet de société à défendre. Pour ce faire, il souhaite prendre des engagements qu’il pourra tenir car le mandat sera très court. Il mettra ensuite en lumière son projet de société. Ainsi sur le plan de la démocratie, il opte pour un approfondissement de cette dernière pour en faire une démocratie apaisée. La santé et l’éducation n’ont pas été occultées, car des stratégies appropriées seront mises en place pour une amélioration substantielle de ces deux secteurs. La promotion de l’emploi, en particulier l’emploi des jeunes tout au long du mandat. Enfin il s’est engagé à mettre le pays sur la voie de la « révolution culturelle ».

 

Les jetons de présence distraits

Alors que les femmes et les jeunes attendaient à la fin de la cérémonie pour prendre leurs sous, comme la pratique de la mobilisation l’exige au Bénin, le responsable chargé de les payer est porté disparu. Plainte, complainte et lamentation se lisaient sur les yeux des jeunes et femmes qui ont fait le pied de grue durant toute la journée laissant leurs activités respectives sans pouvoir toucher la somme à eux promise. Dans ce climat morose, certains dirigeants de délégations avaient instruit les leurs à  rentrer dans l’espoir de les payer après. Aux dernières nouvelles, on apprend que les chefs de délégation seraient invités ce dimanche  pour une sortie de crise. Ce qui aurait permis de les régler. Les hommes politiques sont invités à choisir les honnêtes hommes de main pour éviter cette flagornerie qui risque de les rattraper dans les urnes. A bon entendeur !

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