Présidentielles: Kessilé Tchalla probable candidat disqualifie Yayi!

« Zone Franche » spéciale  sur Canal3 hier pour un invité spécial : Kessilé Tchalla. Après son éviction du gouvernement, l’ex-ministre de la santé du président Yayi a attendu les derniers jours du mandat de celui-ci pour sortir de son mutisme. Posé mais très déçu, il raconte sa mésaventure avec Yayi, regrette les pertes énormes pour le Bénin et envisage de se présenter pour l’élection présidentielle. Le temps n’a pas entamé sa déception. Plus d’un an après son départ brutal du gouvernement, le ministre Kessilé Tchalla traine encore les séquelles de sa profonde blessure morale née de son débarquement du gouvernement. Hier, sur le plateau de Canal3, Tchalla l’a dit haut et fort sa stupéfaction après cette décision. « Il n’était pas du tout question de mon départ, en tout cas dans ma tête », a-t-il affirmé. Ceci, dit-il, à cause de son engagement pour l’arrivée du Chef de l’Etat mais aussi et surtout pour les ambitieux projets dont il est le porteur et qui vont révolutionner forcement le secteur sanitaire au Bénin. Entre autres, il a cité le projet la construction d’un pôle d’excellence en zone sanitaire, un hôpital de référence international de près de 500 milliards F CFA  et d’une banque de matériels médicaux. Accusé d’avoir provoqué des nombreuses grèves perlées qu’on observe aujourd’hui dans le secteur de la santé, il en décline les responsabilités affirmant qu’on ne peut  pas laisser mourir dans les hôpitaux à cause de trois milliards. C’est d’ailleurs pour ça, qu’il soutient les paramédicaux en grève depuis des mois. « Non seulement je leur donne raison mais je les soutiens », a dit l’urologue. Sur le mandat global du président Yayi dont il dit porter la responsabilité moral de sa venue,   il affirme qu’il a trop de voyages somptuaires et inutiles  et que Yayi a reçu la note éliminatoire en laissant les gens mourir dans les hôpitaux. Regrettant un changement de cap dans la vision qu’il a soutenu et qui a amené Boni Yayi, il confirme son ambition de se présenter pour l’élection présidentielle de Février 2011. « Oui, j’y pense parce que la délégation du pouvoir ne m’a pas marché», a-t-il répondu laconiquement à la question de savoir ses ambitions présidentielles. Il ajoute s’y préparer, dispose d’une équipe et d’un projet de société dont il a même donné l’esquisse.

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