Après quatre jours d’expérimentation de «la boîte à outils»: quelques participants se prononcent

Démarré le mardi 15 février, la troisième étape d’étude de la boîte à outils, conçue pour les journalistes et communicateurs éducateurs africains, a pris fin le vendredi 18 février à Bénin Marina hôtel de Cotonou. Rapport final des activités, propositions et remerciements ont bouclé les travaux, qui se résument à l’étude du contenu de ladite boîte. Journalistes éducateurs et personnes ressources apprécient … Flavienne Ramarosaona, rédacteur en chef de la radio nationale malgache

« J’aimerais parler de l’histoire de cette boîte à outils parce que j’ai beaucoup travaillé  avec le groupe Comed. On a lancé cette boîte en Afrique du Sud et fait deux ateliers d’expérimentation dans un pays du Maghreb et dans un pays anglophone. Ici, on est au Bénin. Ce que j’ai retenu, c’est que des journalistes, chargés de communication, responsables en matière d’éducation des pays francophones s’intéressent beaucoup à l’avancement de cette boîte à outils. Les modules étudiés ont plus d’importance. Le débat était très intéressant.  Chacun a montré la volonté d’appliquer et d’utiliser cette boîte à outils. Après trois ateliers le groupe Comed va encore se réunir pour intégrer toutes les propositions. Avant de faire un reportage, une interview, c’est mieux de se concentrer, de travailler, de voir quelques modules  dans cette boîte avant d’aller sur le terrain, parce que nous journalistes, avons un problème. C’est qu’on écrit quelque chose qu’on ne maîtrise pas bien. Donc, la boîte à outils est là pour aider les journalistes. Elle est initiée par les africains, pour les africains. L’important c’est d’avoir la volonté et on y parviendra avec le temps. Que les journalistes se concentrent sur la promotion de l’éducation. Tout dépend de l’éducation.

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Martin Itoua, Président en exercice de l’association de la fédération africaine des parents d’élèves et étudiants en cycle I (Frape).

«C’est important pour un communicateur, un journaliste d’avoir des outils nécessaires pour aborder les questions d’éducation. Nous avons parlé ces jours-ci de beaucoup de choses, les ressources de l’éducation, comment gérer la communication ?…C’est important de mieux s’armer sur l’éducation et de mieux communiquer avec les parents d’élèves qui ont besoin d’informations surs et responsables. La boîte à outils est un processus qui a commencé par une conception. Elle a été déjà expérimentée dans certains pays. Les modules de cette boîte ont fait objet de débat dans les sous-régions d’Afrique. Ces débats ont amené le Comed à concevoir quarante modules. Et cependant, on vient interroger les communicateurs, les journalistes, les parents d’élèves sur la fiabilité de ces modules pour voir si on a quelque chose à ajouter. C’est une façon  de venir vers les intéressés pour obtenir leur dernier avis avant de la valider à l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (Adea). Pour moi c’est une démarche très pédagogique. Il faut avoir l’information au maximum pour ne pas se tromper.»

 

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Reece Adanwenon, journaliste spécialiste des questions santé et éducation

« Les modules exposés au cours de l’atelier sont très intéressants dans la mesure où, ils posent de véritables problèmes concernant le secteur éducatif. Nous journalistes devons nous approprier ces modules afin de faire  des papiers de fond, des articles de terrain, pour pouvoir apporter notre contribution, à l’amélioration  de la qualité de l’enseignement dans nos pays respectifs. Les propositions faites par les participants montrent qu’il y a beaucoup de choses à faire et nous devons prendre à bras le corps notre responsabilité parce que nous avons une grande responsabilité dans l’amélioration des conditions de vie et dans la qualité d’enseignement que l’on propose dans nos pays. Nous devons aller sur le terrain, faire des enquêtes des reportages, des interviews afin de mettre différents acteurs devant le fait accompli. Notre contribution sera également de promouvoir un certain nombre de pratiques en cours dans le secteur afin que l’éducation soit vraiment redorée. »

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