Raymond Dossa fustige la dernière décision de la Cour

Bénin – Pour une deuxième fois, le porte parole de l’alliance Abt Me Raymond Dossa a donné un point de presse au siège de campagne Du candidat Bio Tchané. Il a abordé l’imbroglio autour de la Lepi et la dernière décision rendue par la Cour constitutionnelle.  « Il y a un point sur lequel tout le monde s’accorde aujourd’hui, il n’y a pas de Lepi. Il n’y a aucune liste », tel est la position de l’alliance Abt sur la Lepi dite par son porte parole Me Raymond Dossa.

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Vingt quatre heures après les dernières révélations sur la Lepi, il fait constater que plusieurs versions du document ont été déjà déposées sans qu’on ne soit pas au bout du tunnel. « C’est une conspiration contre le peuple qui est en préparation », déclare Me Dossa puisqu’à ce jour, il n’y a ni liste électorale, ni carte d’électeur. C’est pourquoi, il ajoute que la question de la bonne date des élections ne se pose plus dans la mesure où l’instrument qui doit permettre aux citoyens de voter n’existe pas. L’autre sujet qui a retenu l’attention de Me Dossa est la décision rendue mardi dernier par la Cour constitutionnelle. Praticien du droit, il explique que la Cour est allée au delà de ses prérogatives car elle n’est pas habilitée à faire des injonctions. Or selon l’article 114 de la constitution, le rôle de la Cour est de réguler mais, nuance-t-il, réguler ce n’est remplacer, ni donner des ordres ou s’immiscer dans les fonctions de l’autre. « C’est une décision absurde », a-t-il précisé. Il ajoute que selon un constitutionnaliste, la dernière décision de la Cour est une dissolution de fait du parlement.

 

L’acharnement continue

Hier, le porte parole de l’alliance est revenu à la charge. Cette fois-ci, il a focalisé l’attention des journalistes sur les actes de vandalisme et la provocation dont le candidat Abdoulaye Bio Tchané est victime. En effet depuis le début de la campagne, précise Me Dossa, les militants de la mouvance présidentielle s’en prennent systématiquement à tous les instruments de campagne de Bio Tchané. « Nos affiches sont déchirées, on crée des pénuries artificielles de chambre, de bâches, de chaises pour nous empêcher de battre campagne. Si cela ne réussit pas, on intervient sur les lieux pour troubler nos meetings. Les gars de Yayi font de la pagaille », se désole le conférencier. Mais il rassure que le président Bio Tchané est un homme de paix mais ne peut accepter que sa campagne soit sabotée en violation flagrante de la constitution et les lois de la république.

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