Les locataires de la prison civile de Cotonou soufflent le chaud et le froid depuis plusieurs mois. Leur vie serait dangereusement menacée dans cette prison. Pour cause, les installations électriques de la prison civile de Cotonou et, particulièrement le seul compteur électrique de cette prison, ne disposant même pas de disjoncteur, prend régulièrement feu au risque des agents qui s’y trouvent et des milliers de prisonniers incarcérés.
Le dernier en date est celui d’il y a deux semaines où des visiteurs entraient dans la prison pour voir des prisonniers, pendant qu’une détonation a été entendue, suivie aussitôt d’une grande déflagration qui consumait les fils électriques longeant les mûrs de la prison. N’eût été la vigilance des agents en poste et des particuliers qui se sont rués sur les fils électriques pour l’arracher, peut être que cette prison serait déjà réduite en cendre avec des centaines de morts. Une situation qui perdurerait depuis des mois et qui n’aurait jamais trouvé une solution favorable, malgré les appels intempestifs des responsables des lieux. Il faut dire que ce spectacle ahurissant ne donne pas une bonne image de la prison civile de Cotonou et n’honore guère le ministre en charge de l’énergie dans notre pays, notamment le ministre Sacca Lafia et son collègue de l’Intérieur qui sont vivement interpelés. Cette prison dans son état actuel est un mouroir dans lequel elle végète depuis longtemps. Les démarches pour rencontrer son régisseur n’ont rien donné et ce dernier n’a pas voulu se livrer à la presse, laissant entendre que les dispositions seraient en train d’être prises pour une solution définitive à la situation qui ne fait que perdurer.
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