Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie chaleureusement de votre présence. Il m’a paru nécessaire après tout ce qui s’est passé ces jours derniers, de vous adresser quelques mots. Je veux remercier d’abord le Président Nicéphore D. SOGLO qui n’a ménagé ni son temps, ni ses efforts pour que nous entreprenions une démarche commune consacrée au dialogue entre les parties prenantes au scrutin présidentiel dont le dialogue achoppait sur le processus d’élaboration de la liste électorale permanente informatisée.
Je veux remercier aussi le chef de l’Etat, les Présidents des institutions, notamment l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, la Cps-Lépi, la Mirena, la Céna. Ma gratitude va aussi aux honorables députés, aux candidats à l’élection présidentielle et à tous les autres, hommes de l’ombre, dont la contribution appréciable, n’en a pas été moins positive et efficace pour l’aboutissement heureux de nos discussions qui ont eu lieu du 22 au 25 février dernier au Chant d’Oiseau de Cotonou. Je m’en voudrais d’oublier, tous les anonymes, qui sont venus à mon domicile pour m’exprimer leur soutien. Tout le monde s’est bien aperçu que l’échéance de 06 Mars 2011 n’aurait pas pu être raisonnablement tenue. Grace à Dieu et à la volonté des uns et des autres, nous disposons aujourd’hui d’un calme relatif qui permet d’espérer que la loi d’habilitation votée par la majorité des députés sera mise en oeuvre en veillant que les dysfonctionnements relevés soient corrigés grâce aux diligences de la Cps et de la Céna. Mais nous n’avons que 5 jours pour en venir à bout. C’est le délai fixé par le législateur.
Je souhaite que chacun dans son secteur fasse tout ce qui est en son pouvoir afin que les élections aient lieu le 13 mars prochain dans la paix. J’insiste pour que le consensus que nous avons obtenu soit préservé au-delà des clivages et que les parties en présence, conscientes de l’intérêt supérieur de la Nation, fasse les concessions nécessaires à la préservation de ce consensus et de la paix sociale. Je souhaite fortement que l’apaisement auquel nous avons abouti dure au-delà des élections.