Les résultats de la présidentielle sont désormais connus de tous. Le candidat Boni Yayi est l’heureux vainqueur du scrutin qui vient de s’achever, en l’emportant dès le premier tour avec 53% des voix. Une nouvelle qui pourtant ne devait pas passer sous silence, quand à l’attitude de ville morte observable à Cotonou depuis la proclamation.
Il était deux heures du matin, ce lundi, quand le Président de la Cour constitutionnelle a annoncé la victoire au premier tour, du candidat Boni Yayi. Une victoire qui le conduit tout droit au palais de la Marina, pour un nouveau mandat de cinq ans à s’en tenir aux résultats. Jusque là, pas de cris de joie, ni de réjouissance dans certains coins de la ville par les sympathisants du candidat. Probablement, à une heure pareille, il est clair qu’une grande partie de la population profitait encore de la douce chaleur de leur petit, ne sachant pas de quoi demain sera fait. Mais, à huit heures du matin et ce jusqu’à seize heures hier, tandis que le soleil rayonnait d’une intensité ardente, les manifestations d’une quelconque victoire ne s’est pas fait ressentir à travers la ville, comme on avait plaisir à le voir pendant les campagnes. Alors, on s’est bien demandé pour quoi les sympathisants du candidat déclaré vainqueur, n’ont-ils pas plongés la ville dans une effervescence digne des grands jours quand à la victoire qu’ils ont donné à leur candidats ?
Une équipe de la rédaction de votre journal était sur le terrain pour s’enquérir de la situation. Voici les impressions qu’elle a pu arracher à quelques citoyens de la ville de Cotonou.
Idrissa, un résident du quartier Fidjrossè :
«Je trouve que les résultats ont été bien accueilli par les populations vu le calme. Car, j’aurai appris aujourd’hui que certaines personnes de l’opposition sont prêtes à contester ces résultats. Mais Je sais que le béninois c’est quelqu’un de pacifique. Donc il n’y aura pas de désordre dans ce pays comme c’est le cas actuellement en Côte d’Ivoire, je ne le pense pas»
Madame Roseline Atayi résidente à Fidjrossè :
« Bien avant les résultats tout était calme. Après les résultats tout est toujours calme, on ne sent pas que la ville bouge. On espère que le mois prochain tout ira bien et on fera une prière pour que les cinq ans avenir soit le meilleur et pas le pire ».
Boris Onkira, résident à Vèdoko :
«J’ai constaté que le climat est assez morose. Parce que j’ai constaté que depuis les résultats, on ne ressent pas cette joie là chez les sympathisants du candidat Boni Yayi. On a plus l’impression que les gens sont sur le qui-vive, c’est un climat de crainte qui prévaut plutôt, c’est comme s’il n’y avait pas encore eu de confirmation. En fait, on ne sent pas vraiment les résultats de l’élection tout simplement. Certainement que l’opposition se préparent mais pour le moment la ville est morte »
Ahmed Bachir, résident à Akpakpa:
« Je dirais que le climat est plutôt, un climat de crainte, de peur. Car il n’y a pas vraiment une manifestation populaire à travers la ville, même pas dans le camp Yayi ; la joie n’est pas palpable », qu’à cela ne tienne, certains n’ont pas manqué de dire le contraire quand à leur joie »
Willy du quartier Akpakpa :
« Il a été victorieux certes, mais ce n’est pas marché dans les rues ou déambuler avec les drapeaux dans les rue qui prouve une meilleure célébration. C’est ce qu’il va faire de son mandat qu’on prouvera aux gens qu’on était content de pouvoir lui faire confiance »
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