Candidat Joseph Biokou
«Ce qui m’anime ce matin, c’est un sentiment de fierté. Et je viens de constater que le Bénin a amorcé le virage, un virage vers la prospérité, un virage vers l’amour, l’amour du prochain. Vous voyez autour de moi que notre pays est béni. Il n’y a pas de bousculades, nos compatriotes sont alignés avec le sourire, ce qui voudrait dire que le Bénin a amorcé encore un nouveau départ. Ce qu’il faut dire pour ceux qui veulent m’entendre c’est que, j’ai répété souvent que le poste de président de la République est un poste divin. Ce qui veut tout simplement dire que même avant ce scrutin, Dieu a déjà dit celui qui sera le président de la République. Alors, à quoi ça sert de se chamailler. Je pense que la jeunesse doit se pencher sur le passé et je fais souvent une prière, et je demande à Dieu de donner une paix durable à notre pays».
Candidat Adrien Houngbédji
«Nous venons de démarrer le vote et je n’ai pas encore appris qu’il y a un incident. Nous constatons que les populations sont sorties massivement pour exercer leur droit de vote. Je les exhorte une fois encore à sortir massivement pour voter et le montrer à ceux qui ne veulent pas de la démocratie dans notre pays. Et il est prévu la sanction pour ceux qui vont essayer de mettre en mal cette démocratie que nous avons conquise aux termes de hautes luttes. Je constate qu’il y a de l’allégresse, de l’engouement et j’espère que la journée se passera sans incidents. Nous ne sommes qu’à la mi-journée, mais j’ai appris en me réveillant qu’il y a à Alègléta et à Godomey, en particulier, une volonté d’exclure malgré tout, ceux qui ont été recensés il y a quelques jours, avec le refus de prendre en compte leur récépissé. J’espère que l’incident est réglé et que les intéressés ont pu voter. Car la loi que nous avons pu adopter est une loi pour permettre au maximum de nos compatriotes d’exercer ce droit souverain et qui est le droit de vote. J’ai appris hier soir par message sms que des instructions auraient été données par le gouvernement pour perturber le fonctionnement des réseaux de télécommunication en service au Bénin afin de nous empêcher de recevoir les résultats en temps réels et de nous les communiquer. Je tiens à dénoncer cela. Et la loi dit que les résultats sont publics, que les procès verbaux sont collés et tout le monde a accès aux résultats. Par conséquent, essayer d’empêcher les électeurs et les populations d’accéder en temps réel aux résultats, en sabotant les moyens de communications, serait criminel. Et j’espère que ceux qui veulent prendre cette initiative devront y renoncer très rapidement. Voilà ce que je peux dire. Une fois encore, je félicite le peuple béninois pour sa maturité ainsi que sa détermination».
Raphaël Akotègnon au siège 3ème arrondissement
« Vous constatez qu’il y a du monde. C’était une réalité de dire que beaucoup sont laissés en rade. On a voté une loi dérogatoire qui demande de prendre en compte ces compatriotes. Le délai fixé était de cinq jours. Vous avez constaté dans les faits que c’est seulement trois jours. Qui sont accordés à ces compatriotes. Malgré ce cours délai les gens sont sortis. Ils ont ici aujourd’hui comme des parents pauvres, comme des orphelins. Jusqu’à midi, il n’avait pas encore le matériel de vote. Ils avaient leur certificat d’enregistrement et c’était convenu qu’ils allaient voter par dérogation avec le cachet ‘a voté’. Jusqu’à 13h ils attendent sous le chaud soleil comme des oubliés de la république. Nous allons veiller à ce que leurs droits constitutionnels soient sauvegardés. Nous allons prendre les dispositions pour qu’ils choisir leur président »
Fontèclunon Roger, chef quartier Lom –Nava
«Le vote a effectivement commencé ce matin. On a apprêté les urnes très tôt le matin. Le scrutin a débuté à partir de 7h55. Les populations sont sorties massivement. La liste de ceux qui se sont fait enrôler à l’arrondissement n’est pas encore arrivée. Ils ont démarré avec un peu de retard parce que les urnes sont scellées et on a des difficultés à, les ouvrir. »
Akadiri, Cea 2ème arrondissement, quartier Lom-Nava
« Au niveau de l’école primaire Lom -nava, nous avons démarré tardivement parce que les agents ne sont pas venus à l’heure. D’autres étaient absents. Il fallait changer des gens et en trouver d’autres qui ont eu à faire la formation. Un problème d’encre s’est posé, mais, nous avons trouvé une autre formule.»
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