Une femme cruellement égorgée à Gbodjè

La trentaine et mère d’une fille, une dame résidant au quartier Gbodjè, route de Ouidah, a été égorgée avec une rare cruauté dans la nuit du lundi dernier, par des individus non encore identifiés. Ce fait crapuleux sème l’émoi et une panique générale dans tout le quartier.

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Alors que ses consœurs se préparaient à célébrer une nouvelle journée de 08 mars consacrée aux femmes du monde entier, dame A.E. passera une nuit barbare lundi dernier au quartier Gbodjè, où elle réside. La trentaine à peine entamée, elle a été cruellement égorgée par des malfrats aux environs de 23 heures quand elle se rendait dans une maison proche de la sienne. Aucun témoin n’a pu assister au crime, mais des habitants d’autres maisons voisines racontent avoir entendu juste quelques cris de lamentation. « Ayez pitié !! Ayez pitié» aurait supplié la victime avant d’être réduite en silence sous les violents coups de coupe-coupe ou autres coutelas tranchants certainement. Lorsque les premières personnes se dépêcheront sur les lieux, elles ne pouvaient pas retenir leur souffle. La gorge de la dame était presque tranchée. L’une de ses oreilles a été également coupée et un bras sauvagement blessé. Tout son corps gisait dans un bain de sang qui laissait abasourdie, la nombreuse foule qui se porta aussitôt sur les lieux. Selon certaines versions, elle devrait aller remettre de l’argent à l’une de ses copines du quartier de la part de l’époux de celle-ci. Qui a commis cet odieux crime? A qui profiterait-il? Pourquoi les malfrats s’en sont pris à cette dame-là ? Les interrogations se multiplient depuis lundi nuit dernier dans tout le quartier. La brigade de gendarmerie de Cococodji alertée, a aussitôt ouvert une enquête et quelques suspects seraient déjà arrêtés. Le quartier Gbodjè s’est réveillé hier mardi avec cette lugubre affaire qui crée déjà une grande psychose au sein des populations locales. Dans la famille de la victime, la tristesse n’a pas tardé à gagner tous les visages. Depuis hier, plusieurs réunions et conciliabules se succèdent afin d’identifier certaines pistes. Cette jeune dame, coiffeuse de profession est aimée de tout le monde dans le quartier. Elle s’en va ainsi de ce monde, de la manière la plus tragique, laissant derrière elle, une fille de 7 ans qui pleure à chaudes larmes depuis hier matin, quand elle fut informée de ce qui est arrivé à sa mère. Paix à son âme.

 

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