Course contre la montre à la Céna

(Deux jours pour distribuer 272.000 cartes d’électeurs)

Le chargé à la communication de la commission électorale nationale autonome, Honorat Adjovi a animé hier au siège au siège de l’institution aux encablures du centre commercial de Ganhi un point de presse. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de ce point. Notamment la date des législatives, la mise en place du matériel électoral et les quelques dysfonctionnements notés au niveau des démembrements de la Céna au motif de revendications. Dissiper le doute qui hante déjà certains esprits sur la tenue à bonne date ou non des élections législatives. C’est l’exercice auquel s’est livré mercredi dernier le chargé à la communication de la commission électorale nationale autonome (Céna). Le vote aura lieu le 30 Avril prochain et la Céna est à pieds d’œuvre pour mettre à temps le matériel électoral à la disposition des ses bras actifs qui se trouvent un peu partout sur le territoire national, confie ce dernier. Il pense que les dysfonctionnements observés sur le terrain ces derniers jours au niveau des démembrements de l’institution, sont imputables aux hommes chargés de les animer. Ces derniers ont refusé de recevoir et de diffuser les listes des bureaux de vote. Ce qui fait que les populations n’ont pas encore eu connaissance des bureaux de vote à quelques heures du scrutin. Par ailleurs, le conférencier, insiste sur les modifications majeures opérées au niveau des bureaux de vote qui sont passés de 13.000 à 14.000. La création de bureaux de vote le jour du vote n’aura pas droit de cité lors de ces consultations électorales. Aussi, la formation des formateurs n’a pas eu lieu jusqu’à ce jour fait remarquer Honorat Adjovi avant de préciser que la Céna et les autres institutions intervenants dans l’organisation des élections disposent rigoureusement de deux jours pour distribuer 272.000 cartes d’électeurs. Enfin, des concessions ont été apportées au vote. Ainsi, des électeurs peuvent avec leurs cartes nationales d’identité voter, idem pour ceux qui ont en leur possession des cartes d’identification à condition qu’ils soient accompagnés d’un témoin. «Le réflexe de chaque électeur c’est d’aller vers le bureau de vote le plus proche de chez lui le jour du vote» a dit le conférencier pour libérer ses hôtes que sont les journalistes.

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