Crise à la Fbf: et si Boni Yayi s’impliquait

Bénin – La crise qui secoue depuis le 20 décembre 2010 mérite que le président de la République, Boni Yayi  intervienne pour siffler la fin de la récréation. Même si la Fédération internationale de football association (Fifa) donne raison au camp qu’elle soutient, cette crise va encore perdurer dans le temps.

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Les protagonistes de la crise à la Fédération béninoise de football (Fbf) peinent à trouver une solution idoine à celle-ci. Et le mal ne fait que prendre de l’ampleur. Le ministère des Sports aussi pour des raisons d’immixtion dans le football, hésite  à intervenir  dans cette crise sous peine de se faire sanctionner par la Fifa et la Caf. Le respect de ce principe de la Fifa, pose beaucoup de problèmes à chaque fois. Mais en s’intéressant  à la crise béninoise, cette instance mondiale de football semble jouer le jeu du camp à  la légitimité contestée depuis quelques temps à l’interne. La Fbf fait partie d’un Etat et est dirigée par un président. Et ce dernier est soumis à l’obligation de résultats. Voilà que le volet sport surtout dans le domaine du football regroupant de jeunes pour qui le président se bat est en difficultés. Si la Fifa sanctionne pour cause d’immixtion, cette sanction ne serait pas éternelle. Pourquoi, ceci fait assez peur? N’est-il pas parfois bon de casser  tout et refaire? Même s’il est difficile de reconstruire. D’ailleurs, le Président Anjorin Moucharafou a usé déjà  de cette manœuvre par la dissolution des membres du staff de l’équipe nationale et des joueurs après la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Angola 2010, pour raison de chantage. Et certains joueurs de la sélection nationale ploient encore  sous le poids de cette sanction. Si ce dernier agissait ainsi, c’est sans doute pour sauver les meubles. Car l’on dira que c’est en son temps que tel acte a été posé. Sauf que les avis  étaient  partagés au sein de la population sur la dissolution. De même si cette crise persiste à la Fbf, l’on mettra ceci sur le dos du président de la république, Boni Yayi .Le chef de l’Etat doit taper du poing sur la table afin d’arrêter le désordre au sein de la famille du football. La famille footballistique lui en sera gré de lui avoir donné le sourire et aux milliers de jeunes de pratiquer cette discipline qu’ils aiment.

 

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