Haro sur les violences faites aux journalistes

Les journalistes du Bénin sont descendus hier dans les rues  de  Cotonou. Ils protestent contre les violences faites, ces derniers  temps, notamment pendant la période de l’élection présidentielle, sur deux journalistes, à savoir Seïdou Choubadé du quotidien  Le Nokoué et Bachola Moustapha, du quotidien «Les Scoops du jour». Ce dernier aurait été molesté par un garde de corps du président de l’Assemblée nationale. Seïdou Choubade a été, quant à lui,  bastonné par les policiers lors de la marche de protestation des militants de l’opposition contre les fraudes orchestrées au cours du scrutin du 13 Mars 2011. Lancée au  Hall des arts de Cotonou,  la marche s’est dirigée premièrement vers  le siège de la  Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac). La motion de protestation a été lue à cette première escale,  par le président Brice Houssou,  de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb). La motion exige le respect du professionnel des médias dans l’exercice de sa profession.  Normalement, déclare Brice Houssou, les agents de forces de l’ordre sur le terrain doivent travailler en complémentarité  avec les journalistes. Il dénonce vertement les violences faites aux journalistes et invite les policiers à respecter la constitution du  Bénin ; car c’est elle qui garantit, souligne-t-il, la liberté de presse.  Les manifestants ont fait une deuxième escale au ministère de la communication et enfin au ministère de l’intérieur.  Mais ici,  les entrées du ministère ont été barricadées  par  un  contingent impressionnant de policiers débarqués pour empêcher les journalistes d’entrer à l’intérieur de l’institution. C’est sur la route, que le directeur du cabinet du ministre de l’intérieur est venu prendre la motion.

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