Journalistes et animateurs créent le Réjac

En présence des représentants d’institutions et de structures en charge de la culture au Bénin, il a été officiellement lancé vendredi dernier dans les locaux du Centre culturel Chinois, les activités du Réseau des journalistes et animateurs pour la promotion de la culture (Réjac). La cérémonie a bénéficié de la touche artistique des chantres Vi-phint, Finesse, Espoir et Willy mignon. « Se réunir pour participer ensemble à l’éclosion d’une vraie et grande presse culturelle, de qualité plus que de quantité». En ces termes Happy Goudou, président du tout nouveau Réseau des journalistes et animateurs pour la promotion de la culture (Réjac), justifie la création dudit regroupement, qui fera que désormais, le journaliste culturel n’évoluera plus en singleton mais en collégialité avec ses paires. Le réseau a été officiellement présenté aux férus de la culture le 22 avril au Centre culturel chinois de Cotonou. Il compte une vingtaine de membre dont un bureau de onze journalistes et animateurs culturels, composé de sept hommes et quatre femmes. Ils ont noms  Happy Goudou, Serge David Zouémé, Olga K.Nounagnon, Patrick Djossou, Amour Gbovi, Francis Hossou, Valentine Bonou Awassi, Assium Gaba,  Carmen Toudonou, Nicoleta Akpiti, Isaac Yaï. Tous journalistes et animateurs culturels  réunis pour la même cause : une meilleure affirmation de la culture au Bénin. Et pour défendre cette culture il faut une certaine collaboration entre les différents acteurs à divers niveaux. Artistes, promoteurs et hommes de médias. L’existence d’une telle collaboration a fait l’objet d’une communication présentée par Eric Hector Hounkpè. Il a abordé la question sous trois angles.

D’abord, il a donné une définition de l’«acteur culturel», ensuite il s’est interrogé sur la plausible relation que peuvent développer les acteurs culturels entre eux et enfin les ingrédients à utiliser pour une meilleure relation. Un accent particulier a été mis sur les grandes ingénieries impliquées. Il s’agit de la production, de la promotion et de la diffusion. «Le but du rapport est qu’il y ait un produit fini meilleur et qu’il ait un écoulement de ce produit pour le raffermissement, l’épanouissement du créateur et du pays», a martelé le communicateur pour insister sur la nécessité de la relation entre les différentes ingénieries pour une meilleure création artistique. Toutefois, cette collaboration doit impliquer toutes les parties. C’est pourquoi Eric Hector Hounkpè suggère ‘un travail de réaménagement au niveau de la mentalité collective’. Une manière de briser l’individualisme qui pousse chacun à dormir sur ses lauriers. Le Réjac vient donc à point normé pour unir les idées. C’est alors un rôle  d’intermédiaire qui est réservé aux journalistes et animateurs culturels. Et pour y arriver il faut qu’ils aient une maîtrise de leur domaine d’intervention et surtout de la culture, à travers des opportunités de formations pour le renforcement de leurs capacités. Conscient de tout ceci, le président du Réjac lance un appel à l’endroit des autorités «je voudrais profiter de l’occasion pour lancer un cri de cœur, aux autorités en charge de la culture surtout la Directrice du Fonds d’Aide à la Culture, de bien vouloir adopter le Réseau des Journalistes et Animateurs pour la Promotion de la Culture comme le benjamin de sa famille d’artistes… Le secteur culturel est notre famille réelle et nous en sommes fiers».

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Ont répondu à l’invitation du Réjac des acteurs culturels tels Claude Balogoun, Marcel Zounon, Alladé Coffi Adolphe, Patrick Idohou et un représentant de la direction du Fonds d’aide à la culture. Certains parmi eux sont membres du groupe de conseillers pédagogiques proposés pour venir en aide au réseau sur des thématiques relatives aux différentes disciplines artistiques que sont la littérature, la dramaturgie, le théâtre, le cinéma, la danse, la vidéo, l’art plastique.

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