LEGISLATIVES: Cotonou et ses environs dans la morosité

Une semaine après le lancement de la campagne comptant pour les législatives, les populations, potentiels électeurs, ne sentent pas grand chose du côté des formations politiques qui devraient s’investir pour obtenir, au soir du scrutin, le plus grand nombre de sièges. L’ambiance est bien morose et rien ne semble bouleverser le quotidien des populations.

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Les élections législatives, contrairement à la présidentielle semblent laisser les électeurs de Cotonou et ses environs dans leur état de torpeur habituelle.  Après le lancement de la campagne par le président de la Commission électorale nationale autonome, il y a une semaine les populations attendent toujours de recevoir les candidats. A part les quelques timides manifestations ou meetings, cette période de campagne électorale semble écarter la capitale économique de la grande émulation. La situation à une semaine de la fin de cette campagne est des plus préoccupantes. Elle suscite les curiosités et alimente les débats. on s’interroge déjà sur les stratégies mises en œuvre par les formations politiques pour ratisser large. Si certains attendent les derniers jours pour mettre en branle leurs artilleries, d’autres par contre préfèrent aller nuitamment au contact des électeurs pour leur donner de fermes consignes de vote. Ceci, sans glisser des billets de banque et de vivres aux potentiels électeurs. En effet, si les élections législatives, il faut le rappeler permettent aux citoyens de choisir ceux qui sont appelés à prendre des décisions en leur nom ou, ce qui, constitue le mécanisme par lequel la représentation du peuple est assurée, le peu d’engouement constaté au sein de la population s’explique alors par la véritable crise de confiance qu’elle vit. A cela, il faut ajouter l’expérience vécue de la récente élection présidentielle disséquant le mal béninois, car il en existe un: la méfiance, la suspicion quasi maladive qui s’est exprimée tout le long de ce processus. Les résultats des élections ne reflétant plus le choix des électeurs, alors que le pays serait à l’ère de la démocratie. Toutefois, l’opposition devrait mettre cette situation à profit pour obtenir le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale. Le peuple déçu voudrait s’occuper à rechercher sa pitance quotidienne en laissant.

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