Des sièges de députés menacés d’invalidation

Bénin – Certains députés de la 6è législature ne sont pas encore totalement à l’abri de l’invalidation de leur siège au parlement. De nombreux recours en invalidation de siège sont déposés sur la table des sept sages de la Cour constitutionnelle. Cette notification a été faite le vendredi dernier au sein de l’hémicycle par la doyenne d’âge Rosine Vieyra Soglo au début de la séance plénière. Plusieurs noms de députés figurent dans la correspondance adressée à l’Assemblée nationale par la Cour Constitutionnelle.

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On peut citer entre autres ,les députés Chantal de Souza  Yayi contre qui un recours a été formé par la candidate Célestine Adjanohoun, deuxième sur la liste Fcbe dans la 5è circonscription électorale où cette dernière réclame  la première place  .A l’appui de son recours, elle exhibe le récépissé délivré par la Cena, lors du dépôt des listes. De sources proches des responsables Fcebe, on révèle que la première dame était préoccupée à l’époque  par le recours introduit auprès de la Cour contre le rejet de la liste Frap qu’elle dirigeait. Personne ne sait-assure-t-on du côté des partisans de Célestine Adjanohoun par quel tour de passe- passe ,  la première Dame est passée de la liste du Frap à celle de la Fcbe sur laquelle elle ne figurait pas. Plusieurs autres  députés sont sous la menace de l’invalidation.Au nombre de ceux –ci, on compte  dans le désordre : Venance Gningla de la liste G13 Baobab, Eric Houndété, Léon Comlan Ahossi, Atao Mohamed Hinnouho, Edmond Agoua, Emmanuel Golou tous de la liste UN, Emile Tossou, Victor Dangnon, Rachidi Gbadamassi, David Gbahoungba, Moussou Mohossou de la liste Fcbe, Arifari Bako Nassirou de la liste Amana, Issa Salifou de la liste Force Espoir-Upr et enfin Bani Samari de la liste Alliance Force dans l’Unité (Afu). Cette vingtaine de députés sont aujourd’hui dans le collimateur des sept sages de la Cour constitutionnelle qui leur ont signifié déjà la  probable invalidation de leur siège au parlement. De quoi leur donner de l’insomnie durant les quelques jours qui séparent l’examen de ces recours et la fixation ou non définitive de leur siège par la Cour constitutionnelle.

 

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