L’enceinte de la bourse du travail est restée déserte hier 1er mai, journée internationale du travail. L’ambiance traditionnelle qu’on y remarquait en ce jour particulier, y a fait défaut. Les travailleurs du monde entier ont commémoré hier la fête du travail. Célébrée tous les 1er mai de chaque année, l’édition de 2011 a connu une faible ambiance au sein du monde des travailleurs du Bénin. La confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), en effet, a coutume d’organiser une marche pacifique à travers la ville de Cotonou, une manière propre à elle de procéder à la commémoration de cette journée destinée à la réjouissance tous les travailleurs du monde entier. Cette année, cette tradition n’a pas connu son application. Seulement, quelques uns de ses militants se sont retrouvés à la bourse du travail pour la circonstance. Ce fait peut être dû à la décision du gouvernement interdisant toute manifestation publique sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à nouvelle ordre. La confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin) a certainement reporté la fête a un jour ultérieur. La confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin) aussi n’a laissé aucune trace visible à la bourse du travail. La plupart des centrales n’a su marquer la présente édition de la journée internationale du travail d’une manifestation grandiose comme à l’accoutumée. Autrefois, c’est-à-dire aux dernières commémorations chaque confédérations consacrait un thème donnant lieu au débat à l’issue de la présentation d’une communication entre les travailleurs. Et, c’est autour de cette ambiance que se tenaient les actions festives marquant le 1er mai. Curieusement, l’édition 2011, a marqué une différence qu’on comprendra certainement par la suite.
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