Bénin – Plus de trois semaines déjà que des pannes sur la clé USB Kanakoo, sont répétitives. A intervalles réguliers de deux jours. Au début du sinistre, l’utilisateur a pu être confus pour douter de son outil système, et penser que son ordinateur était infesté de virus qui ont la manie, quand c’est le cas, de perturber le bon fonctionnement de l’appareil. Le plus délicat dans l’affaire, c’est que ni le service contentieux, ni le commercial de la structure, n’ont cru devoir amadouer les clients. C’est un devoir de leur part et un droit indiscutable pour les clients. Malheureusement, aucun message en leur direction pour les en informer et, normalement, leur proposer un plan de règlement du dommage. Hélas, jusqu’au jour où… notre fameuse fibre optique -insuffisamment exploitée- lâche tout le monde.
Les opérateurs Gsm n’échappent pas à la critique. Car, il y en a qui volent carrément leurs clients. Une carte de crédit prépayée d’un montant de 2500f Cfa qui s’épuise au bout d’un appel de 2 minutes entre correspondants d’un même réseau, la chose n’est pas rare et à de quoi faire dresser les cheveux sur la tête. Entretemps, l’inertie des organisations de la société civile, dont les associations de consommateurs, laisse pantois et renseigne sur leur degré de culpabilité dans ce qui arrivent à leurs «protégés» qu’ils ne protègent guère. A peine sont-elles au courant de ce qu’il leur arrive.
Et l’autorité de régulation en matière de communication, elle aussi, fait preuve de la même incapacité à ramener dans le droit chemin des gens et des institutions qui opèrent dans la juridiction de sa compétence. Et il parait qu’au sein de ce truc, siègent des gens qui sont tout aussi membres du conseil d’administration de certains operateurs Gsm. Que de délits d’initiés dans ce pays! Cela pourrait expliquer le peu d’égards pour les populations.
En tout et pour tout, chacun et tous exploitent l’ignorance du peuple consommateur quitte à le maintenir dans un état second d’inconscience vis-à-vis de ses droits élémentaires les plus bafoués jusqu’à nouvel ordre.
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