(Au moins un mort à chaque accident) Le contrôle policier fait défaut sur la route inter-Etat Cotonou-Pahou qui reste le théâtre d’accidents mortels. Cet axe étant devenu trop exigu avec la foule en liesse de véhicules, camions, titans escortés de part et d’autre par des motos, ne manque plus d’occasionner des accidents. La raison visible identifiée s’avère l’imprudence de quelques motocyclistes roulant à allure vertigineuse et bruyamment en pleine situation d’embouteillage.
Mercredi dernier, un conducteur de motos vire dans la circulation à la hauteur du collège d’enseignement général de Godomey, causant du coup un accident qui hélas a coûté la vie à un jeune homme allant sur sa moto « Lakata ». Le même jour devant le séminaire de Atrokpocodji, une collision entre deux motos Sanili aux environ de vingt et une heure a plongé les trois victimes dont une femme dans un coma. Les sapeurs pompiers étaient venus les emmener à l’hôpital. Le vendredi dernier devant le marché de Cocotomey une voiture 4×4 noire dépassant un camion, a également ramassé une moto Sanili rouge. La victime grièvement blessée a été déposée au bord de la route entourée d’une grande foule de personnes. Les sages de Cococodji ont confié que ces cas d’accidents sont dus, des fois à des esprits maléfiques. Certains indiquent aussi que c’est le fait de quelques individus malfaiteurs à la recherche du sang. Et pour y parvenir, ils se pointent au bord de la voix en prononçant des paroles incantatoires. D’autres estiment aussi que ces accidents se produisent très souvent aux endroits où se trouvent sur la route des églises et où se tiennent des opérations de délivrance spirituelle.
Dans l’un ou l’autre des cas, après observation des conditions dans lesquelles se passent les accidents, il se trouve à la base l’imprudence. Ce qui nécessite un contrôle routier régulier. Par ailleurs, le contrôle routier par des agents de la police occasionne régulièrement des embouteillages sur le tronçon. Au niveau du carrefour du Collège d’enseignement général (Ceg) de Godomey, très souvent des agents de la police garent leur moto au bord de la voie. Ce qui ne manque pas d’occasionner le «Go slow» chaque fois qu’ils arrêtent un camion gros porteur, empêchant les autres usagers de circuler librement.
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