Après la suspension de la Rb de l’Un: l’Un s’installe dans la crise

Latente depuis les dernières élections présidentielles et législatives, la crise au sein de l’Un prend depuis l’hypothétique suspension de la Rb, l’allure d’une crise réelle. Sept partis politiques membres de cette alliance ont décidé de protester à vive voix contre cela. Montrant à la face du monde, un malaise profond mais aussi et le début d’une crise politique chronique qui va ébranler l’union. Cette fois-ci, ça sent le roussi. Depuis la fin des dernières élections, l’ambiance au sein de cette formation politique est devenue vicieuse. Les soupçons et les méfiances se sont accrus entre leaders qui s’accusent de traitrise. Le cocktail détonant a finalement explosé avec la Rb qui décide de saisir la « main tendue » de Boni Yayi. Accusé de complaisance par rapport à la Rb, l’Un finit par prendre une décision sage et assez circonspect : suspendre le parti indiscipliné en attendant son éventuel recours pour son retour éventuel. Mais deux jours après cette décision, sept partis membres de l’union, rejettent cette suspension. Dans une déclaration rendue publique hier, ils affirment ne pas reconnaître cette suspension, dans la mesure où « la conférence des présidents du 24 Juin n’a pu se tenir au point de communiquer un ordre du jour », confirme ce groupe. A travers leur déclaration, on a comme l’impression qu’aucune réunion ne s’est tenue ce jour, et que la décision de suspension a été prise bien avant cela par une minorité de personne. Si c’est vrai ce qui est dit par le groupe des sept partis rebelles, on peut affirmer sans trop se tromper que les structures de l’Un ne fonctionnent pas de manière démocratique et que les décisions ont prises par un petit groupe de personnes. Surtout que les sept personnes qui s’opposent à cette suspension sont présidents de petits partis politiques. Y a-t-il donc au sein de l’Un un dickat des grands partis sur les petits ? Difficile de l’affirmer. Seulement, on peut s’interroger sur le nombre de personnes qui animent cette fronde. Ils sont au nombre de sept à dénoncer cette suspension or dix huit présidents ont pris part à cette réunion. Alors, pourquoi les autres ne sont pas signataires de cette lettre de protestation ? Pourquoi personne, en dehors de ces sept personnes, n’a contesté cette suspension ? Une chose est sûre, une crise réelle est ouverte à l’Un car ces sept présidents pourraient décider d’aller jusqu’au bout si le bureau n revient pas sur cette décision. Et quel que soit le côté où se trouve la vérité, cette lettre de protestation ouvre une crise qui risque de perdurer et peut amener à la cassure définitive de cette alliance.

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