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Can 2012 ou le rêve brisé des Ecureuils

Par Vincent FOLY
06-06-2011
(Tout le monde en parle)
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Il faut être assez naïf pour croire que, même sur leurs installations, les Ecureuils auraient pu -si fragiles qu’ils sont- inquiéter les Ivoiriens. Au nom révélateur de cet animal aux pattes et aux trompes robustes, capable de terrasser le baobab dans la savane, les «Eléphants» de la Côte-d’Ivoire ont fait la leçon de discipline et de sagesse, non pas aux joueurs de l’équipe nationale béninoise, directement, mais à leurs dirigeants à divers niveaux.

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Sur le terrain et, depuis déjà une décennie, les braves Ecureuils du Bénin ne cessent de démontrer -bien qu’il leur faut chaque jour davantage en ...faire plus- qu’il n’y a plus grand monde parmi les clubs du continent pour les impressionner. Leur parcours, depuis la Can 2004 de Tunis à nos jours, en témoigne. Les garçons ont du talent et ont su mouiller leurs maillots en donnant le meilleur d’eux-mêmes. Face à la bande à Didier Drogba, ils méritent nos félicitations, malgré le caractère calamiteux du score (6-2) qui amincit désormais leurs chances de qualification pour la suite du tournoi. Et il n’y a que des naïfs pour ne pas le voir venir.

 

Quelle union sacrée pouvait-on réaliser autour des gars, lorsque la sérénité en interne dont un club a besoin n’est pas garantie? Une équipe des Ecureuils restée des mois sans coach titulaire, des joueurs locaux disséminés dans des clubs de la place sans championnat national, depuis au moins quatre mois, une fédération de football à deux têtes, comme un monstre, qui en fait voir de toutes les couleurs à tout un pays pris en otage… C’est ce dont l’environnement du sport roi est fait au Bénin. Avec ce genre de situation, quel résultat espérer des représentants du football si ne que de l’approximatif à donner à voir. Dans le cas d’espèce, les Béninois n’ont pas été ridicules. Ils ont tout juste manqué de réalisme en n’ayant pas eu le temps et les moyens de se préparer convenablement, l’encadrement technique leur ayant fait défaut.

Au niveau de la Fédération béninoise de Football (Fbf), on se mange le nez, on se joue des coups bas, en se refusant de considérer l’intérêt supérieur du public sportif plutôt passionné pour ses stars chéries (Stéphane Sessègnon, Mouri Ogounbiyi, Khaled Adènon, Seidath Tchomogo, Romuald Boco, Damien Chrysostome…). On se fout même de l’autorité de tutelle qui, malgré la manifestation de sa bonne volonté d’assainir le secteur, s’aperçoit soudain de son incapacité à juguler la crise qui perdure à la Fbf depuis décembre 2010. C’est que parmi les acteurs de cette crise, il y en a qui ont l’appui des instances faîtières du football continental et mondial.

L’Etat, donc, par le biais de son ministre des sports, ne sait toujours pas où donner de la tête. Il semble courber l’échine dans l’interminable crise à la Fbf. Simplement incroyable, mais vrai. Comme dans un pari, où il semble ne pas trop investir pour empocher la mise, un certain Anjorin Moucharafou, super président de la Fbf ci-devant l’eternel est reconnu par la Fédération internationale de Football (Fifa) et la Confédération africaine de Football (Caf). Pas vraiment en disgrâce au Bénin, où personne ne prend a son encontre une sanction à la hauteur de sa forfaiture,  Anjorin Moucharafou et sa clique ont  promis et obtenu contre l’ex-patron des sports, le jeune Modeste Kérékou, que le nouvel entraineur français, Denis Gouavec, n’est pas assez garçon pour accompagner les Ecureuils dans leurs sorties professionnelles. En conséquence, le technicien français, pourtant rondement payé (5 millions de f Cfa) émarge tous les mois au trésor public béninois et se ronge son frein dans les rues de Cotonou avant d’aller se la couler douce chez lui.

L’acte de dissolution de l’encadrement technique des Ecureuils telle que l’a annoncée, avec beaucoup d’hésitation, le nouveau ministre des sports, et des loisirs, Didier Aplogan, est en deçà des attentes et n’est nullement la solution à l’humiliante débâcle de l’équipe nationale qui se voit ainsi barrer le chemin de la phase finale d’une compétition à laquelle elle commençait à habituer tout un peuple dont le rêve, en la matière, est ainsi brisé.

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