La Fésyntra-finances menace de retarder le vote du budget

«Si Boni Yayi veut avoir un budget voté par son parlement, c’est de remettre aux financiers leurs acquis», a martelé Laurent METONGNON, hier, à Cotonou lors d’une conférence de presse organisée par la Fédération des Syndicats des Travailleurs des Finances (Fésynta-Finances) dont-il est le secrétaire général. «Aujourd’hui, si le Chef de l’Etat veut la paix et disposer des ressources nécessaires pour sa politique, il faut qu’il laisse aux financiers leurs acquis », a-t-il poursuivi.

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Le secrétaire général de la Fésyntra-finances a donné cette conférence de presse en vue de donner son appréciation de la décision de la Cour constitutionnelle relative au décret instituant la revalorisation du point indiciaire aux agents du ministère des finances. Comme le Chef de l’Etat, explique METONGNON, les travailleurs réunis au sein de la Coalition des Organisations de l’Administration publique (Cosynap) jouent aussi leur crédibilité car, clame-t-il, leur grève n’a pas pour objectif de supprimer un droit acquis de leurs collègues des finances et ils le prouvent effectivement en poursuivant la grève.

 

Au sujet de la mutation de l’affaire Dangnivo aux revendications salariales, le Sg/ Fésyntr-finances a indiqué qu’à ce niveau, le bureau fédéral présente une excuse publique aux travailleurs du ministère en charge des finances. «En effet, poursuit-il, après le compte-rendu des acquis des négociations entre gouvernement et centrales syndicale, la seule réponse servie au sujet de Dangnivo est que l’affaire est à la justice et toute la lumière y sera faite. Et l’assemblée générale a demandé la levée partielle de cette revendication. Et cet accord avait été unanimement pris car les autres travailleurs ne nous comprendraient plus, les caisses de l’Etat étant déjà mises à rude épreuve pour le paiement des dépenses de souveraineté».

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Il convient de signaler qu’aujourd’hui, les militants de la fédération tiendront une assemblée générale pour la suite à donner à leur mouvement.

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