Les ministères seront paralysés, ce matin

Bénin – Outre le ministère des finances et de l’économie, les travailleurs et autres  agents des départements ministériels du Bénin observent, dès ce mardi, un arrêt de travail de 72 heures. Entre autres revendications, ils exigent l’indexation de leur salaire. Les syndicats de tous les ministères revendiquent entre autres,  25% d’indexation sur salaire, le paiement de tous les arriérés de primes et le respect par le gouvernement des libertés syndicales. Ces points de revendications ont été  débattus en avril dernier par la Commission paritaire, regroupant le gouvernement et les centrales syndicales.

Au cours des négociations, le gouvernement avait accordé 25% d’indexation sur salaire aux seuls travailleurs du ministère des finances et de l’économie. A l’époque, les secrétaires  généraux des confédérations, notamment Gaston Azoua de la Cstb et Pascal Todjinou de la Cgtb, avaient, avec le consentement de leurs homologues, souhaité que cette mesure soit élargie au bout de trois mois aux agents de tous les autres départements ministériels. Reste que d’avril à ce jour, bientôt trois mois,  cette généralisation n’est pas encore effective. D’où la présente grève dont une nouvelle coalisation de syndicats serait à la base. Dans  une émission  télévisée samedi dernier, le premier ministre Pascal Irénée Koupaki faisait comprendre qu’au cours des dernières séances de négociations, il avait attiré l’attention des responsables syndicaux sur le fait que si l’Etat accordait les 25% à tous les travailleurs, cela  monterait l’incidence financière de la masse salariale 75% de la recette fiscale. Le Bénin étant un pays à économie essentiellement fiscale, il n’est pas possible de satisfaire cette revendication de si tôt, ajoute-t-il.

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