L’une des dispositions cardinales du droit de l’enfant, notamment celles de la convention internationale relative aux droits des enfants, reste l’éducation. Koffi Anan, ex-secrétaire général de l’Onu déclarait que pour un changement de comportement au monde, il faut promouvoir nécessairement l’éducation de l’enfant. Mais au Bénin, ce droit est le plus violé au sein d’une couche sociale donnée, à savoir celle des parents les plus pauvres.
Le pire, les déclarations, séminaires et autres manifestations sur la question se font à des endroits inaccessibles aux parents qui respectent de moins en moins les droits de l’enfant, ainsi qu’à la catégorie d’autres gens ayant la manie de fouler royalement les droits des enfants au pied. Pour la plupart, des parents béninois préfèrent orienter leurs enfants vers les ateliers de vulcanisation, de réparation de motos et autres, où ils ne subissent aucune éducation digne du nom. Bref, Le problème de la violation des droits des enfants au Bénin demeure une plaie incurable et il faut que l’Etat en fasse une priorité, étant garant de l’éducation. La médiatisation des manifestations initiées sur le sujet passe dans le laps de temps où elles sont menées et finissent là comme un film intéressant. Il urge que l’Etat et les structures qui travaillent dans le domaine des droits de l’enfant pensent à de nouvelles stratégies pour faire face à la question, car la situation critique de l’enfance malheureuse au Bénin a repris son ampleur d’antan.
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