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Non-développement endogène de l’Afrique : le comportement économique des africains est en cause

Par Charly Hessoun
il y a 10 ans
(Tout le monde en parle)
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Afrique – Les spécialistes de la science économique nous enseignent que l’économie a pour objet, la lutte contre la rareté. Cela veut dire que les besoins de l’homme sont illimités. Il s’en déduit nettement qu’il y a une opposition certaine entre les besoins de l’homme et les ressources disponibles pour les satisfaire.

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Il faut avoir un comportement pour ne pas se trouver en porte- à faux dans son existence. Alors, que faire pour ne pas toujours recourir à l’aide du voisin en cas de manque? Un comportement vis- à-vis de l’utilisation des ressources s’impose. Voyons.

Mon analyse de cette situation partira, pour nos pays Africains, du sommet, c’est-à-dire de l’Etat qui s’occupe de la gestion des affaires publiques, elle touchera ensuite les démembrements de l’Etat que constituent les communes et aboutira à l’individu pris dans la gestion de ses ressources propres.

I- Au niveau de l’Etat, ce sont les dirigeants que nous observons comme acteurs principaux. S’agissant des avantages liés à leurs fonctions, ils se donnent un train de vie semblable à celui des dirigeants des pays auxquels nous tendons la main pour obtenir des aides nécessaires aux grands travaux à réaliser au profit de leurs populations. Ils se taillent des salaires mirobolants, des primes, indemnités et autres avantages qu’ils puisent dans les ressources propres de leurs pays dont le budget est essentiellement fiscal, c’est-à-dire basé sur les impôts et autres taxes versés par les contribuables. Le souci de dégager des fonds propres pour des investissements ne les préoccupe pas toujours, ni en priorité. Qui plus est, les aides obtenues pour être investies souffrent de mauvaise gestion: surfacturations, détournements et autres malversations, ce qui empêche les travaux réalisés de couvrir les besoins des populations qui vivent toujours dans le dénuement. Les dirigeants se donnent libre cours dans leurs requêtes auprès des bienfaiteurs à qui ils présentent un schéma misérabiliste de leurs concitoyens qui prennent difficilement un repas par jour. Les donateurs sensibilisés puisent dans leurs portefeuilles pour aller à l’aide des populations miséreuses s’ils y trouvent leurs comptes. Les aides une fois obtenues, cherchons un peu à voir le fond de leur utilisation.

Parce que les dirigeants se donnent un tel train de vie incompatible avec leurs ressources budgétaires, les organisations sociales dont les employés, à travers leurs syndicats, exigent, à leur tour, des augmentations de salaires. La suite, on la connaît.

Pendant ce temps, les dirigeants et les autres couches nanties doivent acheter dans les mêmes marchés, dans les mêmes pharmacies que les paysans et artisans dont les produits ne sont jamais achetés aux prix rémunérateurs. Dès lors, la misère devient un mal endémique dans la grande couche de ces populations et cette situation semble ne pas préoccuper tous les dirigeants.

Or, le sens premier dû terme «Développement» est de trouver solutions à ces problèmes pour améliorer les conditions de vie des populations, pour «’éradiquer la pauvreté» ou combattre la misère.

II- Au niveau des démembrements que constituent les communes, localités dont la gestion est confiée à des élus locaux au nom de la décentralisation, la situation aboutissant à la main permanemment tendue existe. A ce niveau, le souci de préparer les populations à adhérer à leurs projets de société ne préoccupe pas toujours les élus locaux. Dans ces conditions, les contribuables rechignent à payer les taxes et autres contributions nécessaires au développement de leurs localités puisque les dirigeants locaux se les partagent à titre de rétributions diverses pour services rendus. Au finish, les plus habiles des élus locaux cherchent à nouer des soi-disant accords de partenariat, plutôt d’assistanat, pour financer les investissements dans leurs localités. A quand la fin de cette politique de main tendue si l’on sait que à une époque donnée de l’histoire de certains pays Africains où les patriotes ont accédé aux pouvoirs, les politologues progressistes nous ont enseigné qu’il faut se servir de l’aide pour se passer de l’aide; C’est-à-dire «comptons sur nos propres forces».

III- Les individus, pris isolément, affichent un comportement trop ostentatoire c’est-à-dire font le «m’as-tu-vu» ou usent de la vanité, ou gaspillent leurs maigres revenus dans l’utilisation de leurs ressources. Pendant qu’ils mènent des activités économiques qui leur procurent des ressources, ils ne se posent jamais la question suivante:

«Et si j’arrive à perdre mon job qui me procure des ressources, comment vais-je satisfaire mes besoins fondamentaux ?»

Une telle question dans leur conscience les obligerait à épargner pour pourvoir supporter les périodes difficiles, sans activités économiques rentables.

Prennent-ils ces dispositions?

Alors, à quand la vraie indépendance des pays Africains que doit Sous- tendre un réel développement endogène?’

Si nous acceptons que le développement endogène tire son essence de l’action des dirigeants patriotes faisant une gestion correcte des ressources locales pour dégager une part importante pour les investissements dont la finalité serait de satisfaire les besoins fondamentaux ou nécessités sociales des populations, nous serons en droit de dire que la gestion de nos pays souffre aujourd’hui d’un manque de réalisme aux plans moral, civique et patriotique.

Car, nous devons nous rappeler qu’en 1960, les pays Africains nouvellement indépendants, de même que beaucoup, de pays Asiatiques étaient, au même niveau de sous-développement. Alors, la communauté internationale à commencé à les aider. Aujourd’hui, le résultat est là, tangible: nombreux sont les pays Asiatiques qui réussissent leur développement endogène. La plupart d’entre eux ont placé le développement de leurs pays sous le signe du progrès scientifique. Quelle est l’option de développement des pays Africains? Aujourd’hui nous vivons sous le règne de l’option capitaliste d’exploitation. L’avons- choisie ou nous l’a-t-on imposée? Nul doute que les pays Asiatiques ont atteint leurs objectifs. Il n’y a qu’à parcourir nos marchés pour voir les produits de fabrication industriels d’Asie en vente chez nous. Quand verrons-nous les produits industriels Africains dans les marchés de l’Asie? Wait and see !

L’artisanat qui nous distingue aujourd’hui souffre de qualité dans sa production. Mieux combien d’Africains consomment 1es produits artisanaux Africains pour encourager les artisans Africains? Très peu !!!

Alors, à quand l’avènement du développement endogène qui souffre maintenant, de certaines valeurs dont: l’ardeur au travail bien fait.

Ce sont là, chers frères Africains, ma modeste contribution à la résolution d’un problème important pour notre dignité, car nous sommes originaires d’un continent trop favorisé par le Créateur du monde. C’est chez nous que nos bienfaiteurs viennent puiser les ressources .qu’ils exploitent pour mieux nous dominer. A quand la prise de conscience? Chacun de nous est invité à ce débat pour nous sortir du marasme de la dépendance permanente.

Au cas contraire, comportement économique peu responsable, développement endogène impossible.

M. SEHOUE Christophe

INSTITUTEUR

A LA RETRAITE

ABOMEY CONTACTS: 90.97.26.22/22.50.06.87

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