Anjorin Moucharafou déféré à la prison civile

La prison civile de Cotonou a reçu hier un nouveau locataire, et pas des moindres. Il s’agit du tout puissant et très controversé président de la Fédération béninoise de football (Fbf), Anjorin Moucharafou. Ce dernier, après une audition du juge de deuxième cabinet, a été déféré à la maison blanche. Selon, des sources proches du tribunal, il est accusé de malversations. Depuis quelques mois, il est fréquemment cité dans l’affaire «Mtn» et «Jago». Il faut signaler que sa comptable a été aussi écoutée par le juge en charge d’éclairer cette affaire. Mais, elle est relaxée. Dans l’affaire «Mtn», Anjorin Moucharafou a mis en cause un ancien ministre du président de la République Boni Yayi et candidat lors des dernières élections législatives, dans la 6ème circonscription électorale regroupant Abomey-Calavi, So-Ava et Zè. D’autres personnes impliquées dans la fumeuse affaire «Mtn» rejoindront certainement Anjorin Moucharafou à la prison civile de Cotonou. Leurs jours de liberté ne seraient-ils pas aussi comptés? Tout porte à le croire. Les exemples du Sénégal et du Niger devraient faire école au Bénin. L’œuvre de salubrité tant souhaitée par la famille sportive béninoise devrait se poursuivre sans être arrêtée en si bon chemin. Les jours à venir nous réservent beaucoup de surprises.

Il faut rappeler que le réseau de téléphonie mobile «Mtn» avait signé, à la veille de la Can Ghana 2008, un contrat de trois cents (300) millions Fcfa avec la Fbf. La signature de ce contrat s’est étendu sur trois ans et concerne les Ecureuils du Bénin. Il devrait être conjointement géré par la fédération béninoise de football et le ministère de la jeunesse des sports et des loisirs. Mais les deux ministres qui se sont succédés a la tete du ministère pendant que le dossier etait en cours prétendent ne rien en savoir. Notons qu’Anjorin Moucharafou a commencé ses dépositions, le 1er février 2011 par la Brigade économique et financière (Bef), suite à la plainte de certains membres de la Fédération. La BEF, après avoir auditionné les personnes soupçonnées a, à son tour transmis le dossier au juge du 2ème cabinet. Après de minutieuses enquêtes, le juge qui s’en est fait une idée, a estimé bon de l’envoyer goûter aux délices de la prison.

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