Gestion au sommet de l’Etat : Koupaki rattrapé par ses actes

Le premier ministre Pascal Irénée Koupaki a des soucis à se faire. En dehors des difficultés qu’il a à gérer la fronde syndicale, il doit encore payer pour ses erreurs passées commises du temps où il était ministre du plan. Des actes signés par l’homme sous la première mandature de Boni Yayi se sont révélés sans effets à présent.

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Des actes administratifs liés aux relevés d’agrément de certaines sociétés intervenant dans le domaine portuaire signé par le ministre Irénée Koupaki alors même qu’il était à la tête de la commission de gestion de la filière véhicules d’occasion sont de nuls effets à présent. Cette commission, il faut le rappeler avait été mise en place lors de la première mandature dite du changement pour assurer la sécurisation de ladite filière.

En effet, plusieurs sociétés sont dans le cas notamment la Sgb et un regroupement de parcs d’automobile d’Ifangni. Les promoteurs des dites structures n’ont pas manqué de dénoncer ce deux poids deux mesures des autorités du pays, et sont allés jusqu’à brandir sur des chaines de télévision au vu et au su de tout le peuple béninois des preuves pour sonner la charge contre ces autorités. C’est ainsi que le promoteur de la Sgb qui se réclame être à l’origine de la dite activité au Bénin a exhibé son relevé agréée par la commission de gestion de la filière véhicules d’occasion par l’agrément n°012/2010/Com. Min obtenu en décembre en remplacement à celui n°011/2010/Com. Min de l’entreprise défaillante exerçant antérieurement dans la sécurisation de véhicules d’occasion.

Cet état de chose étonne plus d’un et met à mal l’autorité de l’Etat. Chacun y va de son commentaire et les observateurs de la chose politique ne manquent pas de porter eux aussi leur appréciation sur cette confusion nourrie au sommet de l’Etat. Si certains pensent que ces relevés d’agrément avaient été signés pour calmer une situation qui avait coulé beaucoup d’encre et de salive, d’autres y voient une manœuvre politicienne montée de toutes pièces contre ce technocrate admiré du peuple par Boni Yayi pour le fragiliser et le liquider. Un premier ministre encombrant à qui il aurait promis le dauphinat. Vivement qu’une solution soit trouvée au grand bonheur de ces investisseurs coupés d’affaires !

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