La p. magnifique

Nafissatou DIALLO a porté plainte contre le quotidien New York Post qui l’aurait présentée comme une prostituée. La pauvre! La musulmane pratiquante qu’elle est, de surcroît fille d’un imam, ne sait-elle donc pas qu’en dehors des liens sacrés du mariage où la sexualité n’est permise que dans le cadre du devoir de reproduction de l’espèce, toute aventure extraconjugale pour les trois religions dites du Livre, est un adultère qui expose la femme coupable à la lapidation dans le judaïsme et l’islam et au péché capital dans le christianisme?

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En effet, qu’est-ce qui peut pousser la femelle humaine en dehors des liens du couple, à accepter les avances du mâle si elle n’en escompte pas des gratifications matérielles? N’est-ce pas la définition millénaire de la prostitution? Nafissatou DIALLO dont le mari est en prison ne peut pas nier que ses expériences sexuelles depuis lors ne sont pas ouvertement ou implicitement tarifées! Déjà, elle est peu recommandable de par le milieu qu’elle fréquente, étant «mariée» à un trafiquant de drogue gambien en prison dans l’Arizona. On sait que pendant ce temps, elle ne s’embarrasse pas de scrupules pour s’envoyer en l’air avec d’autres hommes, même dans la suite qu’on lui avait réservée pour la soustraire aux pressions malveillantes. On raconte même qu’elle s’était servie des mêmes tentatives de séduction sonnantes et trébuchantes vis-à-vis de DSK. Une p., vous dis-je! Une femme de mauvaise vie, à défaut d’être une prostituée professionnelle. Son «époux» en prison à des kilomètres de New-York n’est évidemment pas celui qui l’a entrainée dans cette affaire où d’obscure femme de chambre qu’elle était, elle a acquis en moins d’un mois une célébrité mondiale. Il y a de fortes chances qu’elle a été victime des pressions de son employeur, la direction de l’hôtel Sofitel du groupe français Accor. Mais le crime ne fut pas parfait, car elle n’en avait pas la carrure: cette pauvre paysanne peuhl du Fouta-Djalon abrutie par l’Ecole coranique, traumatisée par un mariage forcée à 13 ans alors qu’elle était à peine pubère et par un veuvage précoce, n’avait pas le profil psychologique requis pour réussir la mission à lui confiée. Décrite par son entourage comme une femme plutôt timide, marquée par la vie car depuis 13 ans qu’elle a quitté son village, elle n’avait vécue que d’expédients, elle était certes loin d’être une p. salope et sans scrupules. D’où ses nombreuses maladresses qui firent capoter le montage. Voyons donc!

1. Une femme qui vient d’être soi-disant l’objet d’une agression sexuelle et qui n’est pas allée sur le champ se plaindre à son employeur pour qu’il alerte dare-dare la police new-yorkaise ? Elle prend près d’une heure pour faire accomplir cette corvée par une collègue. D’où sort-elle, celle-là?

2. Nous savons maintenant que loin d’être handicapée par un quelconque traumatisme, elle a fait la chambre suivante, la 2820 qu’elle aurait ouverte auparavant; avait-elle hésité à se radiner dans la suite 2806 ou lui avait-donné un signal convenu ? Mieux comme un criminel, elle est revenue sur le lieu du « crime », la dite suite 2806! Pour y chercher quoi? N’est-ce pas elle qui avait caché le portable de DSK pour le récupérer ensuite à toutes fins utiles?

3. Elle est incapable d’avoir un récit cohérent et ment sans vergogne à tous les niveaux de l’enquête.

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4. Si elle était victime comme elle le dit de viols collectifs et je la crois connaissant le sort habituel des femmes Peuhls victimes de pogroms malinké, et surtout ayant supporté pendant très longtemps des viols «légaux» de son premier «mari», elle connaît donc ce qu’être violée veut dire et ne ferait pas tant de tintouin pour une simple tentative de viol, monnaie courante en Afrique! Pourquoi toute cette comédie de la victime inconsolable dont la vie serait détruite ? Pour une simple «agression sexuelle», lot quotidien des femmes africaines?

5. Le plus grave, elle téléphone à son compagnon en prison qui à raison s’est inquiété de l’affaire. Qu’est-ce qu’elle lui dit? «Ne n’inquiète pas, cet homme est plein de sous. Je sais ce que je fais». Aveu définitif d’une préméditation qui finit par la décrédibiliser totalement.

Combien lui a-t-on promis pour cette sale besogne? Elle risque d’être renvoyée des Etats-Unis pour avoir menti dans son formulaire de demande d’asile si on luit évite la prison pour avoir menti devant le grand jury, un crime aux Etats-Unis. Néanmoins, elle est désormais une p. magnifique, car beaucoup de scénaristes et de romanciers et même d’éditeurs seraient prêts à lui donner des sommes faramineuses pour avoir l’exclusivité de ses mémoires et de son point de vue sur l’affaire DSK. Si elle ne se fait pas liquider avant, pour qu’on l’empêche de faire des révélations embarrassantes; dans la mesure où tout le monde suspecte un traquenard dans lequel serait tombé DSK et dont le relais central serait précisément l’hôtel Sofitel du groupe Accor. Le succès ou l’échec pitoyable dans ce genre d’affaire a dépendu de la combinaison de plusieurs facteurs, les uns dus au hasard, les autres pensés par le cerveau exécuteur de l’opération.

A suivre

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