Résiliation abusive d’un contrat : le ministre Edou dans l’œil du cyclone

(Le chef de l’Etat appelé à la rescousse) Quelques mois après sa nomination, le ministre de la décentralisation s’illustre déjà par un abus de pouvoir et des pas de clerc. Et pour cause, ce dernier aurait résilié abusivement le contrat qui lie son ministère à Dynamique multi services chargé de l’entretien des locaux.

A l’origine de ce fait qui met à rude épreuve la crédibilité dudit ministre, la résiliation sans commune mesure d’un contrat signé avant son arrivée et qui lie le ministère à la société Dynamique Multi Service (Dms) qui s’est occupée des mois durant de l’entretien et du nettoyage des locaux du ministère. Le ministre a, d’après nos sources, posé un tel acte pour que l’organisation non gouvernementale dénommée Bethesda dont sa femme serait une figure de proue jouisse de ce contrat au grand désespoir de l’autre structure. Ce qui sent un peu comme une odeur de pourriture, une injustice quand on sait qu’aux termes dudit contrat le ministère au jour d’aujourd’hui reste devoir une somme importante à la société Dms à qui les services compétents de l’administration chantent le refrain d’indisponibilité de fonds. En effet, lésés dans leur droit, les dirigeants de cette structure seraient entrain de mettre à contribution leur avocat pour procéder à une assignation en justice du ministère. Mais pour qui s’y connait en matière de contrats administratifs, le ministre pourrait en son temps se tirer d’affaire en prétextant de la procédure dite du fait du prince qui l’autorise à mettre fin de façon unilatérale à ce contrat. A contrario, cette procédure admet bien des exceptions puisque la structure Dms n’a pas été défaillante dans l’exécution dudit contrat. Ce cas d’injustice noté au ministère de la décentralisation est aux antipodes de la refondation, vœu cher à Boni Yayi, et mérite une clarification du ministre en personne sur ce dossier qui entache sa gestion. Il faut qu’une solution soit trouvée dans l’immédiat pour que l’entreprise puisse honorer ses engagements salariaux. Et c’est aussi ça la refondation !

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