Mathilde Ahossivi, danseuse béninoise : «L’art nourrit ceux qui s’y consacrent réellement»

Mathilde Ahossivi. La personne derrière ce nom est l’une des talentueuses artistes qui font la fierté de la culture béninoise. Elle évolue principalement dans les danses traditionnelles du Bénin.

Publicité

Originaire d’un milieu fon, elle s’est tôt convertie en une femme de toutes les régions du Bénin. C’est du moins de part ses talents artistiques. Mathilde Ahossivi, la talentueuse danseuse béninoise a réussit en effet à esquisser les pas de danse traditionnelle de toutes les régions de son pays natal. Du septentrion jusqu’au Sud, elle s’y connaît. Et ceci, avoue-t-elle grâce à Koffi Adolphe Alladé, directeur de la troupe les «Supers Anges Hwendo na bu a» au sein de laquelle elle a fait ses preuves. Un ensemble artistique dont les prestations ne sont plus à démontrer tant sur le pan national qu’international. Mathilde est une expression vivante de la richesse culturelle du Bénin. C’est l’une de ces belles dames au teint clair, à la taille moyenne et bien arrondie par la nature ou le créateur divin, qui font savoir la substance des rythmes du Bénin à travers le monde. Mathilde Ahossivi, c’est la danse béninoise. Du moins, les danses du Bénin.

Mathilde Ahossivi était encore enfant quand elle a connu le patron des «Supers Anges Hwendo na bu a». Impressionnée par les prestations, de cette équipe, elle a souhaité en devenir aussi membre. Une demande favorablement reçue par Koffi Adolphe Alladé. C’est ainsi que depuis plus d’une quinzaine d’année, Mathilde Ahossivi est restée accrocher à la danse. Elle a tôt abandonné les classes au profit des ballets. Non seulement parce que piquée par le virus de la danse mais aussi séduite par les conditions matérielles et financières dont bénéficiaient les comédiens et danseurs de cette troupe à l’époque. «C’est derniers étaient à-l’aise» rapporte-t-elle.

Mathilde ne regrette pas aujourd’hui son choix. «Je vie pleinement de la danse aujourd’hui» se réjouit la danseuse. Pourtant il n’est pas rare d’entendre des acteurs culturels affirmer que l’art ne nourrit pas l’artiste au Bénin. Mathilde ne partage pas cette idée. Elle préfère que l’on dise plutôt que l’art nourrit ceux qui lui consacrent leur vie, ceux qui travaillent de façon sérieuse. «L’art est très jaloux.» Elle en veut pour preuve, ses rêves devenus réalités de part ce qu’elle gagne dans la danse. «J’ai construit une maison, je possède un terrain non bâti, j’ai une moto…» C’est le prix du travail.

Outres ses formations au sein des «Supers Anges Hwendo na bu a», Mathilde Ahossivi a aussi fait ses armes aux côtés d’autres professionnels du métier. Et là il s’agit seulement des cours de formation. Elle voyage beaucoup dans le pays pour se familiariser avec toutes les danses nationales. Aussi, a-t-elle monnayé ses talents au sein du ballet national.

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité