Risque de rejet de la copie du gouvernement ce jour

L’injonction de la trêve sociale faite par le Chef de l’Etat avec insistance de sa mention au document issu des négociations tenues entre le gouvernement et les centrales syndicales risque de conduire au rejet du document par les syndicalistes. Ils l’ont souligné à maintes reprises mardi dernier aux négociations.

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Le premier ministre Pascal Koupaki, président de la commission n’a pas pu trancher la question. Si ce jour, les syndicalistes voient l’inscription au point des accords conclus, il est prévisible que le document sera purement et simplement rejeté. Selon eux, la protestation syndicale est un instrument du contrôle citoyen de l’action publique. Alors, quand en vient un jour à la suspendre à la demande d’un chef d’Etat comme ceci est le cas, revient à comploter avec le pouvoir et à fouler au pied les exigences de la constitution. Le Chef de l’Etat en exigeant des travailleurs de signer une telle décision veut donner libre cours à «l’autocratie». Dans le cas d’espèce, il peut demander une trêve courte pour les grèves en cours. Mais en exiger pour une durée longue allant jusqu’à cinq ans, c’est inadmissible aux dire du secrétaire général de la confédération générale des syndicats des travailleurs du Benin, Pascal Todjinou. Alors, si le gouvernement veut avoir l’arrêt effectif des mouvements de protestations en cours, il n’a qu’à négocier autrement la trêve sociale.

 

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