Invité sur Golfe Tv dimanche dernier à propos de la crise à la Fbf : Augustin Ahouanvoébla passe à côté

Dimanche dernier, sur l’émission «Ma part de vérité» de Golfe TV , l’ex-trésorier de la Fédération béninoise de football ( Fbf), l’honorable Augustin Ahouanvoébla, a rompu le silence sur la crise qui perdure au sein de l’instance faitière du sport roi au Bénin et se prononce sur l’arrestation d’Anjorin Moucharafou. «Le football Béninois est malade mais ça n’inquiète pas », a affirmé l’honorable Augustin Ahouanvoébla, dimanche dernier, lors de l’émission «Ma part de vérité» de Golfe TV. Pour l’honorable, la crise qui secoue la fédération est un phénomène cyclique et n’arrive pas seulement à notre pays. Le Nigeria, la Grande-Bretagne et la France en ont connu récemment. Mais ce qui est dommage à notre niveau, c’est qu’on a permis aux instances incompétentes de s’en mêler. Le problème qui se pose à la Fbf est un problème de leadership. Et ce qui se passe aujourd’hui est de la vengeance qui vise un seul individu et qui a réussi à faire paraitre la victime pour un bourreau au vu de la famille du football. Selon l’invité, on en veut à Anjorin et son arrestation est injuste car, «ce n’est pas un individu qui gère le football ». Le comité exécutif est composé de quinze membres et chaque membre à ses attributions. Ensuite, il y a un comité d’urgence composé des six vice-présidents et du directeur exécutif, qui est chargé de statuer sur des décisions d’urgence. Cela veut dire qu’aucun membre de la Fédération ne peut seul prendre des décisions pour le comité exécutif. Et c’est parce que la Fédération internationale de football association (Fifa) leur a interdit de communiquer sur l’affaire que les choses se sont passées jusqu’à l’arrestation injuste d’Anjorin Moucharafou. De plus, ceux qui sont restés dans le comité avaient communiqué, ils auraient faire savoir aux juges qu’ils étaient incompétents dans ce cas. Selon l’honorable, pour avoir été trésorier général de la fédération jusqu’en 2009, il était habileté à répondre aux inquiétudes des juges et qu’il ne comprend pas qu’on va s’en prendre à un autre. Pour Wahabou Adam, Secrétaire général de l’Association sportive du Port Autonome de Cotonou (Aspac), «le football est très malade et malade de ses dirigeants». Les actes qui ont été posés, le 20 décembre dernier par les membres démissionnaires du comité exécutif, portent atteinte à la cohésion du groupe et ne sont pas assez réfléchis. Il a poursuivi en affirmant : « lorsque vous interprétez les textes en faveur de vos intérêts, ça ne peut pas aller ». Selon l’honorable Ahouanvoébla, les douze qui ont démissionné devaient rester pour aller contre les décisions qu’ils jugent mauvaises. Il s’offusque des déclarations de l’avocat Issiaka Moustapha qui pour lui ne s’est pas appuyé sur les textes.

Ahouanvoébla, l’avocat du «diable»

Après un long silence sous prétexte que la Fifa a interdit qu’ils communiquent sur la crise à la Fédération, l’honorable Ahouanvaébla n’a pas convaincu les amoureux du cuir rond. Pour lui, la crise qui dure depuis le 20 décembre 2010 ne doit pas inquiéter. Pourtant, les joueurs sont là sans jouer et doivent être payés, les équipes nationales subissent des raclées depuis un certain temps et on s’apprête pour des échéances proches sur du néant. A croire que l’honorable n’est pas dans le même pays que nous. Ce qui est surprenant, c’est que l’ex-trésorier de la Fédération semble refuser le fait que lorsqu’il y a des soupçons de malversation à un niveau, c’est d’abord le plus haut responsable qui est interpelé. Et il prétend que c’est à lui d’aller répondre aux inquiétudes de la Brigade Economique et Financière (BEF) dans le dossier « MTN ». C’est peut-être parce qu’il sait qu’il jouit de l’immunité parlementaire. Mais qu’il laisse la justice béninoise faire son travail au lieu de chercher à l’influencer et trouver qu’elle est incompétente en la matière. S’Il pense sûrement endormir le peuple béninois, il se trompe. Il trouve que l’on ne s’appuie pas sur les textes pour agir mais les textes ont pourtant stipulé qu’en cas de démission de la majorité des membres du comité exécutif, que le directeur exécutif gère les affaires courantes de la Fédération et convoque une assemblée générale dans un bref délai. Qu’ont-ils fait de cela ? Il se bombe aujourd’hui le torse qu’on se venge de quelqu’un sans nous dire pourquoi et comment. Il affirme même que certains membres des douze (12) démissionnaires ne sont pas habiletés à porter plainte sous prétexte que ceux-ci ne sont plus membres de la Fédération. Or tous ces membres de ce collectif sont des dirigeants de clubs affiliés à la fédération. Alors qu’on cesse de berner le public sportif béninois et de jouer à l’avocat du «diable»

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