«La question de l’environnement dépasse le discours écologique. Elle doit désormais intégrer le circuit de la croissance économique, notamment celui de la croissance agricole qui demeure le poumon de l’économie béninoise» affirme Grégoire Glowé, président de l’Ong Adeaspo-Bénin. Des mesures urgentes à prendre dans le secteur de l’environnement, constituent des défis majeurs à relever aujourd’hui par le Bénin pour mieux se développer. Si d’autres pays africains ou d’ailleurs l’ont si bien compris, tout laisse croire encore que le Bénin, n’est pas encore prêt pour le combat à mener, en dépit des prouesses réalisées ça et là. Grégoire Glowé se dit en tout cas convaincu qu’il n’y a plus d’autre alternative dans un pays dont les ressources végétales sont des plus convoitées en Afrique et dans le monde entier. Un peu comme pour se rallier aux Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), pour lesquels, les questions environnementales occupent une place de choix, Grégoire Glowé, à travers Adeaspo-Bénin, mène la même lutte depuis des années au Bénin, en dépit de ses ressources financières limitées. Pour l’homme, c’est d’abord une question de conviction et d’amour pour la nature, ce si précieux patrimoine humanitaire. Au fronton de son combat, se trouve la question du reboisement. « Il convient de réagir vivement face aux phénomènes de déboisement et de déforestation aujourd’hui persistants » dit Glowé, estimant qu’il y a là un danger qu’il faudrait circonscrire au plus tôt pour éviter la disparition de certaines espèces végétales et animales, la baisse de la production agricole, les perturbations climatiques, la dégradation des sols, etc. L’embellissement des villes, la croissance agricole durable, et autres défis sont aussi des préoccupations majeures chez ce compatriote.
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