(Des clarifications autour du choix de l’avionneur) Les préparatifs pour le Hadj 2011, côté Bénin vont bon train, d’après des sources proches du Haut commissaire au pèlerinage. Si dans le passé, des difficultés immenses s’observent autour de ce pèlerinage pour le cas des pèlerins venant du Bénin, tout semble aller de mieux en mieux depuis ces deux dernières années, selon les mêmes sources. Entre 2500 et 3000 pèlerins en provenance du Bénin sont attendus cette année, courant octobre prochain, précisément, en Arabie Saoudite. Une récente tournée de sensibilisation entreprise par le Haut commissariat au pèlerinage aurait permis de recueillir les avis et propositions des pèlerins résidant dans plusieurs régions du Bénin. L’avionneur serait également déjà sélectionné avec l’approbation de toutes les parties prenantes, dont les différents groupes de convoyeurs, la communauté islamique du Bénin, les départements ministériels impliqués, etc. Des allégations faisant état de ce que l’avionneur choisi tiendrait des intérêts personnels de certaines personnalités, seraient donc fausses. Selon d’autres précisions faites autour du Hadj, le gouvernement ne subventionne aucune opération, mais facilite plutôt les choses en avançant une partie des fonds, permettant ainsi de vite retenir l’avionneur, avec la possibilité d’une garantie à travers une caution bancaire. Et lorsque les pèlerins commenceront par verser les sous, le trésor public récupère ses fonds. L’avantage ici est que l’appui du gouvernement permet de faciliter et de sécuriser les procédures, à en croire d’autres sources proches de la communauté islamique du Bénin. Des réunions se succèdent au fur et à mesure que s’approche la période du Hadj pour dit-on, lui assurer une réussite totale.
On se souvient encore des nombreuses mésaventures connues par les pèlerins béninois aux différents Hadj déjà organisés. Si ce ne sont pas souvent des avions attendus qui ne viennent plus à la dernière heure, ce sont des visas commandés qui parviennent tardivement aux bénéficiaires, ou presque jamais. Il est heureux donc de constater que les peines des pèlerins béninois qui déboursent quand même d’importantes sommes d’argent pour prendre part au Hadj ; s’amoindrissent aujourd’hui plus qu’hier.
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