Les Fcbe organisent bientôt une « école des cadres »

Les Forces cauris pour un Bénin émergent(Fcbe) s’organisent pour mieux accompagner Boni Yayi à réussir son dernier quinquennat. Dans la soirée du mercredi, députés, élus, ministres et membres du bureau politique se sont réunis à ce sujet. La rencontre a aussi permis de prendre des décisions pour réorganiser cette coalition mais aussi de régler les difficultés de trésorerie qui la secouent.

Les frustrations et les mésententes nées des dernières élections législatives ont laissé la coalition dans un état de déliquescence. Aussi était-il important de recoller les morceaux et de consolider les Fcbe afin qu’elle puisse aider le président Boni Yayi à bien finir son mandat. C’est cette préoccupation importante qui a amené à convoquer cette réunion à laquelle ont pris part des responsables politiques au haut niveau comme le président de l’Assemblée nationale Mathurin Nago. Après un bilan sommaire qui a été fait sur la participation de cette force politique aux dernières élections, les participants se sont penchés sur les perspectives de cette coalition. A ce niveau, l’avenir et la réussite du concept de la refondation a focalisé toutes les attentions. La crainte émise par ces ténors des Fcbe est d’éviter que ce concept fédérateur et socle du nouveau quinquennat ne soit galvaudé. Aussi ont-ils décidé d’organiser dans les semaines à venir « une école des cadres » de la coalition Fcbe. En fait, ce sera une grande rencontre, à l’instar de l’université de vacances organisée par d’autres partis, mais seulement qu’ici, les participants seront de cadres et des personnes ressources proches des Fcbe qui seront invités. Ensemble ils vont réfléchir sur ce concept afin de s’en approprier le contenu. « Il y a trop de confusion, ça va dans tous les sens et il est important pour nous de recentrer le concept de la refondation », précise le Président du bureau politique de la coalition Eugène Azatassou. C’est après cela qu’ils vont envisager les voies et moyens pour faire descendre vraiment ce concept auprès des masses populaires et permettre leur adhésion. D’autres questions comme la trésorerie du parti qui traîne un passif de près de 4 millions pour le fonctionnement de son siège ont été débattues. Des dispositions ont été prises pour régler cette dette et permettre au siège de fonctionner sans anicroche. « Bientôt ces problèmes financiers seront de vieux souvenirs », lance Azatassou.