Neuf députés siégeant à l’Assemblée nationale du Togo ont été suspendus il y a quelques mois. Mais les assises de la Cour de justice de la Cedeao tenues il y a quelques jours à la Cour suprême de Porto-Novo ont permis de rendre une décision relative à cette crise togolaise. Selon les informations reçues au terme de ces assises, un arrêt aurait été rendu par les participants par rapport à la suspension des neuf députés demandant de les réintégrer et qu’ils soient dédommagés par le gouvernement togolais.
Cette question a été une fois encore agitée hier à l’occasion d’une conférence de presse que les présidents des assemblées nationales du Bénin, du Togo, du Burkina et du Niger ont animée au palais des gouverneurs. Répondant aux préoccupations des journalistes, le président de l’assemblée nationale du Togo El hadj Abass Bonfoh a mis les points sur les « i » Selon el Hadj Abass Bonfoh, le peuple a droit à la vérité. Il dit que la question des neuf députés que la Cour de justice de la Cedeao a eu à gérer au cours de ses assises s’est soldée par un arrêt. Selon lui, le gouvernement togolais a fait passer aussitôt un communiqué pour dire qu’il a pris bonne note de cette décision puisque, ajoute t-il, le Togo a un respect scrupuleux pour la Cedeao. Mais pour l’heure, le gouvernement togolais serait en train d’étudier cette question, puisque la Cour de justice de la Cedeao a dit d’indemniser les neuf députés suspendus par contre, contrairement à ce qui se dit, cette cour n’a jamais dit de les réintégrer afin qu’ils retournent à l’hémicycle. Pour finir, le président Abass Bonfof dira que la Cour constitutionnelle du Togo est régie par des textes et selon certaines dispositions, les décisions de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours. « C’est la réponse politique qui pourra régler ce problème… » Conclut-il. Notons que d’autres sujets ont été également abordés au cours de cette conférence de presse, notamment, la question du renouvellement des instances de la Commission de la Cedeao, les difficultés relatives à la libre circulation des personnes et des biens à travers les frontières de nos pays, la crise libyenne et la position des parlements, le niveau de représentativité de l’opposition dans les différents parlements concernés. Des éléments de réponses ont été fournis par les différents présidents de parlements présents.
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