«Trop c’est trop Boni Yayi ! Les peuples n’ont pas naïvement cru au changement devenu en cours de chemin refondation», a clamé le Syndicat national des enseignants contractuels et permanents du Bénin (Synecp). Le gouvernement n’a pas procédé à l’élaboration du bilan du changement ne serait-ce que pour les objectifs qu’il assignait à son initiative. Et au Synecp de poursuivre, «il saute sur la refondation et, hélas, sa mise en œuvre déclenche le sabotage des acquis syndicaux et les principes consacrant les libertés démocratiques». «Nous n’allons pas l’admettre », fustige le secrétaire général du Synecp-Bénin. La fédération des syndicats de l’éducation nationale (Fésen) indique : «La situation sociale est catastrophique dans le pays ». Elle fait savoir que depuis la réouverture des classes, les flottements y sont plus marquants que le bon déroulement des enseignements. Mieux, les enseignants contractuels du primaire recrutés en 2010, n’ont pas encore perçu leur premier salaire. Ceux du secondaire en formation attendent toujours des clarifications sur leur formation. La situation globalement est inquiétante. Pendant ce temps que de problèmes sérieux s’imposent et exigent résolution, le gouvernement rivalise d’ardeur pour prendre des lois scélérates. Le Synecp pour cette raison exige l’abrogation immédiate de la loi interdisant la grève aux douaniers, le retrait pur et simple du projet de loi sur la grève des travailleurs. Le Syndicat aussi après étude de la situation à la douane exige le retrait de Bénin Contrôle SA. La Fésen invite à une assemblée générale dont le thème est : «La responsabilité de l’enseignent dans la situation actuelle».
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