Journée mondiale pour l’abolition de la peine de mort : Amnesty Bénin a tenu une conférence publique

Hier, le monde entier a célébré la journée internationale de l’abolition de la peine de mort. A cet effet, Amnesty Bénin a organisé au Champ d’oiseau, une conférence publique. Celle-ci en présence de plusieurs défenseurs des droits de l’homme.

L’abolition de la peine capitale est le cheval de bataille d’Amnesty international depuis plusieurs décennies. C’est ce qui ressort du discours tenu par le Président d’Amnesty International Bénin (Ai/B) Pierre Akomedi, à l’occasion de la Journée mondiale pour l’abolition de la peine de mort. C’est à la faveur d’une conférence publique tenue, hier au chant d’oiseau de Cotonou, par ladite organisation en présence d’un parterre de personnalités. Il s’agit entre autres du président de l’Association chrétien pour l’abolition de la torture (Acat), Herman Kékéré, du président de la coalition pour la Cour pénale internationale (Cpi), Jean-Baptiste Gnonhoué, de Me Joseph Djogbénou et d’autres défenseurs des droits humains. Des dires du président Ai/B, les membres d’Amnesty international travaillent en faveur de l’abolition de la peine de mort quels que soient les motifs de la condamnation. Déjà en 1965, l’organisation a demandé que l’on abolisse la peine capitale pour les délits politiques commis en temps de paix. Et en 1975, elle a intégré la revendication de l’abolition de la peine de mort dans ses campagnes. Pierre Akomedi est revenu sur l’exécution, le jeudi 22 septembre dernier, de Troy Davis au pénitencier de Jackson en Géorgie pour dire que « cet afro américain de 42 ans est un symbole de la lutte contre la peine de mort ». Il a aussi souligné qu’avec la loi autorisant la ratification du deuxième protocole facultatif rapportant au pacte international sur les droits civils et politiques qui vise à abolir la peine de mort, le Bénin s’inscrit résolument au rang des pays abolitionniste. «Œuvrons pour que le Bénin en tant qu’Etat de droit, ne soit pas le dernier pays à abolir en droit la peine de mort », a-t-il conclu. Il faut signaler que deux communications ont meublé cette conférence publique dont l’une animée par Me Joseph Djogbénou.

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