(Benoît Dègla gagne le pari de la transparence et de la célérité) Depuis 2007, sur instructions du chef de l’Etat, qui a très tôt compris le nécessité de renforcer la sécurité publique dans un pays de services, en quête d’investissement, un programme de renforcement des capacités matérielles, humaines et opérationnelle des forces de police a été mis en ?œuvre avec près de 3000 agents déjà recrutés par le gouvernement. Un programme dont les objectifs sont clairs, donner au Bénin les moyens de sa sécurité et asseoir les bases d’une police républicaine au service de la protection des personnes, des biens, de l’environnement et des investissements.
C’est dans ce cadre que 1000 nouveaux agents ont été recrutés la semaine dernière, au titre de l’année 2009, à l’issue d’un concours exemplaire qui a fait émerger les meilleurs candidats venus de tous les hameaux du pays.
Transparence et diligence dans tout le processus de recrutement. Les instructions du ministre de l’Intérieur ont été très claires et surtout bien respectées par le jury et le haut commandement de la police nationale qui jouissait déjà d’une bonne réputation en matière de concours de recrutement. Ainsi, après 2007 avec 500 policiers recrutés, 2008 avec 1339, 1000 agents viennent d’être enrôlés au titre de 2009. Il s’agit de 30 commissaires de police (dont 2 femmes), 200 inspecteurs de police (dont 4 femmes) et 770 gardiens de la paix (dont 36 femmes). Très certainement, le gouvernement du président Boni Yayi ne s’arrêtera pas en si bon chemin et un recrutement similaire aura lieu en 2012 pour le compte de 2010.
Conscient de la portée de ces actes, le ministre Benoît Assouan Dègla a supervisé en personne tout le processus. Il s’est notamment rendu dans des centres de concours lors des épreuves sportives et écrites, sans oublier les instructions en direction de la supervision nationale. Ce qui a abouti à un concours que les hauts gradés de la police et certains observateurs qualifient de « propre et rapide ». Avec une bonne représentation de toutes les localités du pays. Ainsi, l’ensemble des Béninois peuvent s’identifier dans leur police.
Des épreuves à la délibération, une organisation parfaite
Au départ, ils étaient 24 000 candidats venus de tous les horizons du pays. Après les épreuves sportives coordonnées par le corps médical de la police nationale, appuyé par celui des armées, 13 000 ont été retenus pour les épreuves écrites. A ce niveau, les enseignants de qualité de nos collèges, lycées et universités, triés sur le volet ont procédé à la correction des épreuves dans les normes de la DEC (Direction des Examens et Concours), actrice importante du dispositif. Un jury de qualité a délibéré pour sortir les 1000 recrues qui seront soumis à la visite médicale d’aptitude. A chaque étape, le corps de contrôle, la supervision nationale et le syndicat de la police nationale veillaient au grain. Chacun se contrôlait et s’autocontrôlait. Ce qui constitue un gage de transparence et de fiabilité des résultats. Par ailleurs, le processus a été bouclé en moins d’un mois. Le Synapolice a exigé et obtenu l’affichage sans délai des résultats. Autant de précaution pour rassurer les candidats et le peuple béninois que les meilleurs ont été retenus.
Ce recrutement, ajouté aux efforts du Gouvernement en matière de formation continue, de matériels roulants et d’équipement des forces, devrait permettre à la police nationale de disposer d’une grande capacité d’intervention sur le terrain afin de mieux sécuriser les personnes et les biens dans un pays en réforme pour son émergence.