A Zogbadjè Finanfa commune d’Abomey-Calavi : des soupçons de favoritisme dans le lotissement

Les travaux de découpage des parcelles de terre à Zogbadjè Finanfa, commune d’Abomey-Calavi, suscitent le mécontentement des populations de la localité. Elles on tenu à le manifester, dans la matinée d’hier. Quelques jours seulement après le début des opérations conduisant au morcellement des terres, la population crie au favoritisme et se soulève. Ces opérations en étaient a la phase de démolition. Et en cette matinée mouvementée du lundi dernier, que de remue-ménage. La population riveraine s’est soudainement mise à manifester. Les habitants s’insurgent notamment contre ce qu’ils appellent le favoritisme dans la démolition des maisons, en vue du lotissement de la zone lancé par l’autorité administrative locale de la mairie.

De leur avis, les travaux de démolition ont commencé sans qu’ils n’aient été préparés à cet effet. Ce quartier est, en majeure partie, composé de maisons récemment construites. Selon ses habitants, la voie passante qui va y être tracée est ancienne. Elle est perpendiculaire et relie celle menant du Carrefour Kpota au quartier Tankpè. Il y a de cela trois ans, le chef quartier aurait fait construire sa maison juste au bord de cette voie, obstruant ainsi le passage. Conséquemment, son bâtiment a entrainé une suite d’autres constructions sur le lot ainsi créé.

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Avec l’ouverture des présents travaux décidés par la mairie, pour la concrétisation du lotissement du quartier, plusieurs maisons récemment construites et pour la plupart de type sanitaire moderne s’y dressent déjà. A la grande surprise des populations, le bulldozer envoyé sur le terrain des opérations, contourne des maisons qui, pourtant, sont visiblement exposées.

Que de complaintes!

Pour les riverains, si la voie mérite d’être retracée, elle devrait commencer par la destruction de la maison du chef quartier avant d’atteindre les leurs. «Nous n’avons pas été prévenus avant que la machine ne vienne démolir l’école. Avant même que j’aille chercher les papiers de lotissement, elle avait déjà ravagé l’école, enterrant des tables et bancs et quelques sacs d’écoliers», s’est lamenté, le fondé d’une école fraichement démolie. Plus loin, dans la même zone, un propriétaire terrien, dame Z. G, affirme qu’elle n’admet pas que le bulldozer laisse des maisons sur son parcours pour venir détruire la sienne. Le cas échéant, elle crierait à l’injustice. Une autre, dont le mari est absent déclare que la mairie aurait dû les prévenir avant tout acte. Dépêchés sur les lieux, des agents des forces de l’ordre se sont interposés entre les riverains et le bulldozer de la mairie, les empêchant de stopper le cours des choses. Ce dernier a continué son œuvre devant les populations médusées et impuissantes.

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