La fédération des syndicats des travailleurs de la sécurité et assimilés (Festrassa), a tenu son premier congrès ordinaire le samedi dernier à Cotonou. C’était sous la présidence de la confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin). Les syndicats des travailleurs de la sécurité et assimilés se sont réunis à l’occasion de leur premier congrès ordinaire à la bourse du travail à Cotonou. C’était pour procéder à la création de la Fédération de leur syndicat. Dénommée fédération des syndicats des travailleurs de la sécurité et assimilés (Festrassa), cette organisation a été portée sur les fonds baptismaux au terme des travaux du congrès dans la soirée de ce samedi. La Festrassa a été suscitée par le classement des nombreuses revendications des syndicats dans les placards par les responsables des différents services où servent ces syndiqués. La fédération revendique la prise en charge des accidents de travail, des maladies professionnelles, des frais pharmaceutiques et la généralisation de la visite médicale à tous les agents des services de sécurité publiques et privés. Elle exige aussi, l’amélioration des conditions de travail et application effective des dispositions réglementaires relatives aux frais de mission des agents de sécurité. Le respect du Smig, l’élaboration d’un statut particulier pour les agents de sécurité et la dotation de ces agents de moyens adéquats à savoir, matériels roulant adaptés aux besoins sécuritaire actuel et de moyen de communication et d’auto-défense.
Le président du comité préparatoire a indiqué que la rencontre du samedi aura servi à diagnostiquer les maux qui minent le secteur. Le diagnostic ira dans deux sens, poursuit le président, à savoir au niveau institutionnel et celui des leaders syndicaux en vue d’évaluer les forces et les faiblesses des acteurs. «Il va de soi que notre congrès, outre les points classiques dévolus aux rencontres du genre, se penche sur les différentes questions du dialogue social d’une façon , a ajouté le président.
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