Pharmacopée au Bénin : «Azonlêko» un produit fétiche

Les produits de la pharmacopée connaissent un développement remarquable ces dernières années par le biais des chaînes de radios existantes. Ces produits contre l’hémorroïde, le diabète, la tension artérielle, les infections sexuellement transmissibles font objet de publicité sur les radios. De même dans les points de vente, ces produits existent en bouteille, en potion, en comprimé et en pommade. Un produit retient notre attention dans le cadre de cette publication. Il s’agit du produit Africa micronutriment, poudre de vie «Azonlèko». Ce produit médicinal de soin préventif et curatif, lutte contre la malnutrition chez les enfants de 9 à 6 ans, chez les femmes enceintes et les personnes vivants avec le Vih-Sida. Ainsi, Azonlèko est efficace dans le traitement des personnes du troisième âge ayant des problèmes de perte de poids, trouble de vision, le diabète, l’altrose, le paludisme, maux de tête etc. Selon le coordonateur national de la Jsf-Bénin, ce produit est une puissance pour restaurer la santé humaine dans les ménages. Afin que Azonlèko soit disponible en quantité et en qualité, une unité de transformation a été installée à Tori-Agazoun, commune de Tori-Bossito, par l’appui financier de la coopération française à travers le fond social de développement (Fsd) de l’ambassade de France à Cotonou. A cette exposition et valorisation de produits locaux, «better hair» a été présenté. Cette pommade lutte contre les cheveux qui se cassent. Fabriqué à base des dérivés de Africa nutriment, «beter hair » est aussi une innovation de la Jsf. Ces différents produits d’innovation visent à valoriser les plantes médicinales africaines pour la création des emplois verts au profit des jeunes déscolarisés, diplômés sans emploi. Par création d’emploi verts, on peut entendre un appel aux jeunes sans emploi de s’investir dans la plantation de ces plantes à des fins commerciales. Cela pourra aussi à coût sûr résoudrai le déficit africain pour le reboisement et la protection de l’environnement. Ainsi, les emplois verts permettront l’autonomisation économique des foyers en milieux ruraux, la restauration des sols dégradés et déboisés à travers le couvert végétal pour l’atténuation du réchauffement climatique au plan local, national et sous-régional.

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